Dans les campings de la Côte d'Opale, c'est l'heure du grand chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens... Quand les directeurs gèrent les états des lieux, d'autres préparent déjà leurs valises. Ambiance dans un camping de Merlimont.
Pour Julien Poteau, ce n'est pas vraiment les vacances. Chaque samedi matin de juillet et août, il doit effectuer une vingtaine d'états des lieux. "C'est une journée assez dense, puisque j'ai une vingtaine d'états des lieux sur trois heures", explique le directeur du Camping Saint-Hubert, à Merlimont.
Cette famille de l'Avesnois a passé une semaine de congés ici. L'état des lieux, c'est donc aussi l'occasion de faire une enquête de satisfaction. Quand on leur demande comment se sont déroulées leurs vacances : "Epuisant. Trop dur. C'était infernal", avant d'éclater de rire. "Non c'était super. On a passé un bon moment, on s'est régalés. Les animateurs, l'ambiance... C'était super bien", sourit Stéphane Decrucq. "J'ai été à la piscine, j'ai fait de la golfette aussi et du sport. C'était super", poursuit sa fille Camille.
Rituel de départ
Cela fait trois ans que Kévin et Céline passent leurs vacances ici. Pour préparer leur départ désormais, tout est bien rodé. "Je fais tout", explique Céline Raspilair, "et ensuite Monsieur charge la voiture !" Comme un petit rituel de fin de vacances... Avant de rentrer dans le Valenciennois, Kevin règle le matériel. Pas question de rester coincé dans les bouchons. "Ca indique la route pour rentrer chez moi", explique-t-il en montrant son GPS. Verdict ? "182 kilomètres, 2 heures 24 minutes de route !"
Et quand eux seront rentrés, pour d'autres, ce sera enfin le début des vacances...