Quatre hommes et deux femmes habitant le Nord ont été mis en examen et placées en détention provisoire, soupçonnés de trafic de drogues de synthèse avec la Belgique et les Pays-Bas, a-t-on appris lundi de sources policières.
Après quelques semaines de "sidération" face aux restrictions de déplacement, ce réseau surveillé depuis plusieurs mois et composé de deux couples a réussi à continuer son trafic, à importer de la drogue de Belgique pendant le confinement et à la revendre, selon une source policière.
Lors des perquisitions mercredi, la sûreté départementale a saisi 5.000 pilules d'ecstasy, 2 kg de speed, 1 kg de kétamine, 8.300 euros en liquide et deux pistolets à grenaille.
Trafic "adapté" au confinement
Alors qu'il vendait habituellement la drogue aux milieux festifs, comme lors de rave-party ou en boîtes de nuit nordistes voire plus loin en France, ce réseau se serait "adapté" pour "ravitailler" des clients à domicile pendant le confinement.
Après 96 heures de garde à vue, tous ont été déférés et mis en examen dimanche.