Le procès du maire de Roubaix Guillaume Delbar (DVD) et de 13 de ses proches pour escroquerie en bande organisée s'est ouvert ce 7 octobre à Lille. Le premier adjoint, Max-André Pick, a retenu toute l'attention de la cour.
"Une salle d'audience aux allures de Conseil municipal ou de conseil de famille", selon notre journaliste sur place, Maxime Rochard. Le procès du maire de Roubaix Guillaume Delbar (DVD) et de treize de ses proches, dont son épouse, s'est ouvert ce jeudi 7 octobre à Lille. Ils sont tous soupçonnés d'avoir participé à un système frauduleux de défiscalisation via des micro-partis politiques. Quatre prévenus sont poursuivis pour abus de confiance, les autres, dont M. Delbar, pour recel d'un bien obtenu à l'aide d'un abus de confiance et escroquerie "en bande organisée", une circonstance aggravante retenue par le parquet.
Plusieurs dizaines de milliers d'euros de dons, qui auraient été à la fois défiscalisés puis en partie remboursés aux donateurs, sont en jeu sur une période courant de 2015 à 2020.
Pour cette première matinée, c'est le premier adjoint Max-André Pick qui a retenu toute l'attention du parquet, après le rejet des diverses procédures en nullité. C'est lui qui a créé l'association écran qui permettait le montage financier et le remboursement du don. Tous les prévenus ont, d'une manière ou d'une autre, plaidé l'incompétence : ils ignoraient que le système auquel ils participaient était illégal. Un argumentaire qui peine à convaincre le président du tribunal.
Après nos révélations sur les déboires judiciaires du maire de #Roubaix @GDelbar, nous nous sommes penchés sur ses acrobaties financières pendant la campagne municipale 2020. Drôles de pratiques, omniprésence de son épouse...
— Mediacités Lille (@MediacitesLille) October 6, 2021
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La décision devrait être rendue ce vendredi 8 octobre, dans la soirée.