Maillage plus resserré, davantage de lisibilité, prix inchangés. Tels pourraient être les mots d'ordre de ce nouveau plan de circulation qui vise à augmenter le nombre de déplacements en transport en commun avec un credo : plus lisible, le réseau sera davantage emprunté. Présentation de ce nouveau plan de circulation.
Valenciennes, Saint-Amand-les-Eaux, Denain, Petite-Forêt... 82 communes sont desservies actuellement par Transvilles, le réseau de transport en commun de Valenciennes et son agglomération. Au total, il concerne quelque 350 000 habitants pour plus de 14 millions de trajets annuels effectués.
Mais ces dernières années, beaucoup de modifications de lignes et de numéros de lignes avaient été entreprises à la marge. À tel point qu'il fallait homogénéiser le tout pour faire en sorte que le réseau soit plus lisible, plus homogène et cohérent. Car, ainsi, davantage lisibles, on le sait, les réseaux de transport en commun sont plus empruntés.
Engagée au début de l'année, cette "remise à plat" devant faciliter les déplacements des usagers a été mise en place, lundi 8 juillet 2024, avec un site internet (nouveau-reseau.transvilles.com) pour renseigner les usagers, commune par commune notamment.
Objectif : +15 % de recettes d'ici fin 2029
Avec à noter, des lignes qui changent, des noms d'arrêts de bus qui changent et la création de deux nouvelles "lianes" avec service rapide (arrêts toutes les 12 à 15 min) de Petite-Forêt jusqu'à Saultain et de Quiévrain jusqu'à Valenciennes. À noter également que les services particuliers qui existaient avant sont pérennisés. Et deviennent FlexTAD (à la demande dans les zones très rurales), FlexPro (service adapté aux salariés des entreprises de plus de 1000 salariés), Flexo (réseau de nuit), FlexSésame (pour les personnes à mobilité réduite).
Keolis qui a obtenu le contrat de délégation de service public le 1ᵉʳ janvier 2024 et jusqu'au 31 décembre 2029 a mis en place cette nouvelle desserte. À terme, l'objectif est d'augmenter de 15 % les recettes (qui sont de l'ordre de 4,5 à 5 millions d'euros par an actuellement) d'ici la fin du contrat. La grille tarifaire pour l'usager reste la même.
Selon Franck Duval, directeur à Transvilles, la journée de lundi 8 juillet s'est bien passée grâce à un travail de formation et d'information préalable des salariés et des usagers, même s'il y a eu quelques mécontents. La CGT Transvilles, syndicat minoritaire après F.O., regrette un risque d'impact à une intersection bien localisée à côté d'un pont où passe également le tramway, "les bus articulés ont juste le temps de passer", nous fait-on remarquer. Et s'inquiète sur l'avenir du transport scolaire sur la commune de Vicq pour septembre. Selon la direction : "Pas d’inquiétude, les lignes scolaires resteront à l’identique".