VIDEO. Le LaM de Villeneuve d’Ascq consacre une exposition à la comédienne et féministe Dephine Seyrig

Le LaM présente jusqu’au 22 septembre une exposition consacrée à Delphine Seyrig. Figure de la Nouvelle vague, fée des lilas dans Peau d’âne, la comédienne était aussi une femme engagée, devenue réalisatrice pour porter la voix des femmes. 
 

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Elle était l’un des visages de la Nouvelle Vague, avec ce phrasé bien à elle, l’une des plus jolies voix du cinéma français.
Delphine Seyrig, actrice délicate, a été la fée des lilas devant la caméra de Jacques Demy dans Peau d’Ane, mais elle a aussi été une militante féministe.

C'est à cette facette là que s'intéresse le musée d'art contemporain de Villeneuve d'Ascq, qui lui consacre une exposition intitulée "Les muses insoumises. Delphine Seyrig, entre cinéma et vidéo féministe."
 

Le portrait d'une femme farouchement libre 


Dans une vidéo de 1972, la comédienne affirme déjà son engagement féministe : "Puisque je suis une femme", déclare-t-elle, "mon bonheur ne dépend pas de quelqu’un d’autre, d’un homme par exemple. Je pense qu’à partir du moment où mon bonheur dépend d’un homme, je suis une esclave et je ne suis pas libre."
 
► reportage C. Massin, J-M. Vasco et B. Deleporte

Une femme de tête qui a vite compris l’utilisation de la video .Elle va donc apprendre  la camera et donner la parole à des femmes célèbres ou pas, Marguerite Duras, Chantal Ackerman, elle choisit en priorité des réalisatrices.  
 

Contre le paternalisme et la grossiereté


"Comme elle disait, quand deux femmes parlent entre elles, ce sont deux femmes qui se rencontrent, avec tout ce que ça peut comprendre et révéler", explique Natasa Petresin-Bachelez, commissaire indépendante et critique d'art. "Toutes les femmes qui disent ce qu’elles pensent ont tendance à faire peur. Elle était une femme qui disait ce qu’elle pensait. Toutes les femmes pensent, mais toutes n’ont pas l’occasion de le dire", complète Giovanna Zapperi, historienne de l'art et professeure à l'Université de Tours. 

Delphine Seyrig paiera très cher sa liberté, sa dénonciation du paternalisme,et  la grossièreté de certains hommes.
Jusqu’à son dernier souffle en 1990, elle s'est battue, fidèle à elle-même.
 
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