Nouveau plan loup : les éleveurs auront le droit de procéder à des tirs de défense

Après un an de négociations, les pouvoirs publics ont arrêté mardi les grandes lignes du plan loup 2018-2023, qui prétend assurer la coexistence entre le loup et le pastoralisme. Les agriculteurs, qui ont pratiqué la politique de la chaise vide, n'approuvent pas ce plan.

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Lors d’une nouvelle réunion à Lyon, ce mardi 12 décembre, le Plan national d’actions 2018-2023 sur le loup a été présenté. La philosophie du nouveau plan : construire une cohabitation efficace entre éleveurs et prédateur, tout en garantissant la viabilité du loup sur le territoire. 

Le loup est en effet une espèce protégée, qui avait disparu dans les années 1930, avant de revenir naturellement par l'Italie à partir de 1992. Aujourd'hui, sa population est estimée à 360 loups (+22% sur un an). Très présent dans les Alpes, il étend peu à peu son territoire et a même été vu dans la Somme.


Ce nouveau plan prévoit que les éleveurs auront le droit de procéder à des tirs de défense en cas d'attaque de leur troupeau. Les abattages sans attaque préalable (ou "tirs de prélèvement" dans le jargon) ne seront autorisés qu'après les estives, de septembre à décembre.

Il fixe pour 2018 un plafond à 40 loups abattus maximum, comme en 2017. Et à l'avenir, il souhaite une approche scientifique, c'est-à-dire adapter le nombre d'abattages à l'évolution de la population, sachant que les scientifiques estiment qu'il faut au moins 500 loups pour garantir une population viable, selon la préfecture. Il ne sera pas possible d'abattre plus de 10% des loups, 12% maximum sous certaines conditions. 


Les agriculteurs, qui ont boycotté la concertation, prient le gouvernement de revoir sa copie, de simplifier les autorisations de tirs de défense et de permettre les abattages toute l'année. Autre mesure qui fâche les milieux agricoles : le fait de conditionner l'indemnisation à la mise en place de mesures de protection des troupeaux. 

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