Un nouvel épisode de pollution est annoncé dans le Nord Pas-de-Calais, le 3e depuis le début du confinement

Sur les journées de ces jeudi 16 et vendredi 17 avril, la concentration de poussières en suspension dans l'air va dépasser les 50 µg/m3. Un pic lié à une pollution qui continue malgré le confinement et à des conditions météorologiques défavorables à la dispersion des poussières.

Un nouvel épisode de pollution aux poussières en suspension est prévu pour ces jeudi 16 et vendredi 17 avril pour les départements du Nord et du Pas-de-Calais.

Selon ATMO Hauts-de-France, les "concentrations de poussières en suspension dans l'atmosphère pourraient dépasser le niveau réglementaire, fixé à 50 µg/m3".
 


Si avec le confinement, la pollution liée au trafic automobile a fortement diminué, elle reste présente en toile de fond, tout comme celle des activités économiques. Or, "les poussières en suspension trouvent pour origines principales le chauffage, les activités économiques (industrielles et agricoles) et le trafic automobile."
 
De plus, les conditions météorologiques stables des dernières semaines sont "défavorables à la dispersion." C'est donc pour ces raisons que cet épisode est le troisième depuis le début du confinement.

Selon ATMO Hauts-de-France, "les concentrations de particules devraient rester à des niveaux élevés dans la journée de ce jeudi, mais également dans la nuit et pour la journée de vendredi."
 
Face à ce pic de pollution, quelles sont les recommandations à suivre en situation de confinement ?
 
  • Réduisez voire reportez les activités et physiques sportives intenses qui obligent à respirer par la bouche.
     
  • Privilégiez des sorties plus brèves et qui demandent moins d'effort.
     
  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, consultez un professionnel de santé.
     
  • Évitez l'utilisation, en chauffage d'agrément, des cheminées à foyers ouverts ou des poêles et inserts anciens
     
  • Respectez l'interdiction de brûlage à l'air libre des déchets verts, apportez-les en déchetteries.
     
La pollution de l'air, parce qu'elle fragilise les voies respiratoires, rend les organismes plus vulnérables. Une exposition chronique à la pollution de l'air peut donc être "considérée comme facteur aggravant des impacts lors de la contagion par le Covid-19" rappelle ATMO.
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