La nouvelle loi antiterroriste va-t-elle rendre les frontières vraiment imperméables ?

Le projet de loi antiterroriste a été largement adopté mardi à l'Assemblée nationale. Il doit prendre le relais de l'état d'urgence à compter du 1er novembre et prévoit notamment le renforcement des contrôles d'identité aux frontières. Mais est-ce efficace ? La réponse de #ClairEtNet

Pour répondre, revenons à la base. La France fait partie de l'espace Schengen. 26 états qui appliquent entre eux le principe de libre circulation des personnes.

Ça veut dire plus de postes frontières. Et donc a priori plus de contrôles d'identité lorsque vous vous rendez en Belgique par exemple.

Mais en réalité, c'est plus complexe. Parce que Schengen prévoit aussi des exceptions.

En fait, les contrôles d'identité sont toujours possibles dans un périmètre de 20 kilomètres après la frontière. Les policiers peuvent y rester six heures et la nouvelle loi prolonge la durée à 12 heures.


Il y a une autre exception quand il existe une menace grave pour l'ordre public ou la sécurité intérieure. Genre une attaque terroriste. Là, les frontières peuvent être fermées.

Sauf que dans les faits, la frontière ressemble plutôt à une passoire.

Ben oui, si les grands axes sont bien gardés, les petites routes et les chemins de campagne le sont beaucoup moins. Et il y en a un paquet.

Alors, à moins de construire un mur, il n'y a pas vraiment de solution. L'État préfère multiplier les contrôles façon saut de puce.

Il paraît que c'est beaucoup plus efficace.Voilà, et au moins c'est #ClairEtNet.

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