Les chasseurs de l'Oise attaquent en justice les arrêtés municipaux anti-chasse à courre

Plusieurs maires  de l'Oise ont pris des arrêtés municipaux pour éviter que les chasses à courre ne se terminent dans les rues de leur commune comme cela a été plusieurs fois le cas. Des arrêtés que la Fédération des chasseurs de l'Oise ont décidé de faire annuler par la justice.

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C'est surtout l'arrêté municipal, pris début février par le maire de Pont-St-Maxence dans l'Oise, qui est visé par cette contre-attaque de la Fédération des chasseurs de l'Oise. Le 3 février dernier, un cerf , poursuivi par un équipage, avait trouvé refuge près d'une salle des fêtes de la commune.




Arnaud Dumontier, le maire LR de la ville, avait aussitôt pris un arrêté interdisant la chasse quelque qu'elle soit dans un périmètre de 300 mètres autour des habitations de Pont-Ste-Maxence, arguant le danger que provoque la poursuite d'un animal sauvage dans des zones habitées.



Un arrêté que la Fédération des chasseurs de l'Oise juge illégale via la voix de son président. Interrogé par le Parisien, Guy Harlé d'Ophove estime que la distance de 300 mètres inclut la forêt domaniale, une forêt sur laquelle le maire n'a aucun droit. Et c'est sur ce point précis qu'il va se porter devant le tribunal administratif d'Amiens pour faire annuler l'arrêté de Pont-Sainte-Maxence. 

Contacté, Arnaud Dumontier reste ferme : "si cet arrêté est annulé, je reprendrai le précédent qui interdisait la chasse dans un périmètre de 200 mètres autour de la commune. Avec dépôt de plainte en cas d'infraction". Le tout pour mise en danger de la vie d'autrui. Il ne s'interdit pas non plus de dresser des amendes.


D'autres communes vont également être attaquées devant la justice : la fédération des chasseurs de l'Oise que la décision du tribunal d'Amiens, qu'elle n'envisage pas autrement qu'en sa faveur, fasse jurisprudence et annule de facto les autres arrêtés.
 

 


 

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