Le corps de Marwane Souidi, originaire de Lagny-le-Sec dans l'Oise, a été retrouvé dans une malle en plastique, deux suspects mis en examen

Originaire de Lagny-le-Sec dans l'Oise, Marwane Souidi ne donnait plus de signes de vie depuis deux mois après une soirée passée à Arpajon (Essonne). Son corps a été retrouvé dans une malle en plastique à Rives-en-Seine, près de Rouen (Seine-Maritime). Deux suspects ont été mis en examen.

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L'affaire Marwane Souidi avance. Un homme de 31 ans, suspecté du meurtre de ce jeune homme de 25 ans originaire de Lagny-le-Sec (Oise), a été mis en examen samedi pour "actes de torture et de barbarie" et "assassinat" et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet d'Evry à nos confrères de l'AFP.

Une femme soupçonnée d'être sa complice a également été mise en examen des mêmes chefs et écrouée, a précisé le parquet. Le suspect a été interpellé lundi, près de Rouen où le corps de la victime a été découvert. 

La famille de Marwane Souidi avait multiplié les appels à témoignage sur les réseaux sociaux, avant de poster, samedi 26 novembre, un message sur Twitter pour annoncer la découverte du corps de leur "petit ange" et "bien aimé Marwane Souidi". 

Plus de signe de vie après une soirée passée à Arpajon 

La victime n'avait plus donné de nouvelles à sa famille depuis fin septembre après une soirée passée chez un de ses amis à Arpajon, en Essonne. La famille avait déclaré sa disparition dans l'Oise avant que le parquet d'Evry ne soit saisi et ouvre une information judiciaire pour enlèvement et séquestration. 

"C'est sur un tout petit signal" qu'un groupe de 8 enquêteurs a pu "remonter jusqu'au suspect qui s'était mis au vert près de Rouen", explique une source proche de l'enquête. 

Le souffre-douleur du suspect

La tragédie a eu lieu dans un milieu des Rave parties. Marwane Souidi a été roué de coups et, comme l'a révélé l'autopsie, est mort étranglé. Il portait des traces de torture. Selon les premiers éléments de l'enquête, la victime était le souffre-douleur du suspect, dépeint comme pouvant devenir ultra violent très rapidement. 

Pendant les deux mois qui ont suivi, le suspect a déplacé le corps, de sa voiture à une cave en passant par des fosses d'ascenseurs.

C'est d'ailleurs sous un ascenseur, dans une résidence habitée principalement par des personnes âgées, où les deux suspects vivaient, que les enquêteurs ont découvert le corps dans une malle en plastique, jeudi 24 novembre. 

Dans les couloirs du bâtiment, les habitants sont choqués. "Ce qui arrive ici, c'est presque impensable, on se demande comment ça a pu se passer", déplore une habitante de la résidence auprès de nos confrères de France 3 Rouen en ajoutant : "au premier abord, on se dit qu'on est pas en sécurité, qu'est-ce qui se passe ?"

"J'ai vu les agents, les flics en tenue blanche", ajoute une résidente tandis qu'une visiteur, venue voir sa mère, "ne savait pas du tout" et est prise de court. 

Une demi-douzaine d'interpellations 

En tout, la police technique et scientifique a passé au crible cinq scènes. Dans cette affaire, plus d'une demi-douzaine de personnes ont été interpellées, en plus du principal suspect et de sa compagne. 

Une source proche du dossier a appuyé sur l’importance de l’implication pendant des jours et des jours des enquêteurs de la Police judiciaire pour résoudre une telle affaire, en s’alarmant de la réforme de la PJ en préparation qui mettrait à mal, d'après elle, un tel engagement.

Avec AFP

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