Il a été interpellé dans la nuit du 1er au 2 janvier, après que plusieurs riverains ont appelé la police pour des coups de feu.
L'année a mal démarré pour les riverains de la rue des Chardonnerets, à Arras (Pas-de-Calais). Le quartier avait dû être bouclé vers minuit, dans la nuit du 1er au 2 janvier par la BAC, appelée "avec un équipement lourd" pour plusieurs coups de feu.
Un homme, âgé de 67 ans, avait alors été interpellé et placé en garde à vue. Ce dernier, "pas spécialement connu" des services de police, se trouvait en état d'ivresse.
Le requérant, son voisin d'en face, explique que son domicile et son véhicule ont été pris pour cible, vidéosurveillance à l'appui. "Mais il les a ratés" indique-t-il. De fait, la police n'a en effet trouvé aucun dégât de balle et le mis en cause "nie tout coup de feu". Des armes ont en revanche été découvertes à son domicile, le lendemain matin. Il a été laissé libre à l'issue de sa garde à vue, en attendant sa convocation par la justice.
"Il se prend pour le shérif"
Pourtant, selon le voisin, cet ancien légionnaire rendrait la vie infernale à tous ses riverains, et ce même depuis sa sortie de garde à vue.
"Il se prend pour le shérif et dicte sa loi dans le quartier". Et d'énumérer : "il se renseigne sur les gens, il surveille avec ses jumelles et s'en vante", "mon voisin de 80 ans, il l'a menacé d'une balle dans la tête !" Il a fait des avances à ma compagne et comme elle a refusé, il lui en veut. Elle a la boule au ventre rien qu'en allant travailler !"
"On est plusieurs à avoir déposé des mains courantes" ajoute le riverain, qui précise qu'une plainte avait déjà été déposée, que "le procureur a classé sans suite". De son côté, la police d'Arras invite les habitants de la rue à composer le 17 si de nouveaux faits venaient à se reproduire.