Depuis fin octobre, et l’arrêt de la saison, les rugbymans doivent innover pour garder les joueurs en forme. Exemple au club d'Arras qui évolue en Fédérale 3.
La vie sans placages et sans contacts. Les rugbymans amateurs doivent aussi s'adapter aux gestes barrières liés à la crise sanitaire. Au club de rugby d’Arras, qui évolue en Fédérale 3 (sixième échelon national), les entraînements se font sans placages, contacts ni mélées. Juste des passes et du travail physique.
Pour les amateurs, les entraînements doivent suivre un protocole strict, imposé par la crise sanitaire. Depuis fin octobre, et l’arrêt de la saison, il faut innover à chaque séance et garder les joueurs en forme.
"Selon la date de reprise, notre peur c'est de ne pas avoir assez de temps pour travailler le placage. On essaye néanmoins de s’entretenir physiquement pour être prêts", s'inquiète l'entraîneur, Anthony Scelers.
La reprise de la saison annoncée pour le 7 mars, un report attendu
Si le combat et le contact sont l’essence même du rugby, la période actuelle permet de traviller la gestuelle ; la technique de passe est négligée en temps nomal.
Ces entraînements permettent de sortir de chez soi, de briser la monotonie du métro-boulot-dodo, de reprendre une vie et de garder des habitudes saines.
"C’est un bon côté des choses, j’espère qu’à la reprise, on pourra envoyer des passes et du jeu pour faire du beau rugby. La passe, effectivement, ce n’était pas mon point fort", se rassure Guillaume Dhenin, un des trois-quart centre du club. Malgré les matches annulés et les entrainement tronqués, les joueurs gardent le sourire.
"Ces entraînements permettent de sortir de chez soi, de briser la monotonie du métro-boulot-dodo, de reprendre une vie et de garder des habitudes saines", juge Caroline Leroy, troisième ligne du club.
Le rugby amateur reste dans le flou pour la suite. La reprise a été annoncée le 7 mars mais tout le monde s’attend à ce qu’elle soit repoussée.