Au café de Fréthun, des ours en peluche remplacent les clients

Dans le bar-tabac, le Blangi à Fréthun, près de Calais, une drôle de clientèle a investi l'établissement. Faute d'avoir ses habitués au comptoir, le patron a installé des ours en peluche pour lui tenir compagnie. Une façon de garder le sourire, malgré la crise sanitaire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Difficile quand on est patron d'un bar-tabac depuis 33 ans, comme Philippe Denez, de voir son café vide depuis la fin du mois d'octobre. Alors, il y a 15 jours, le patron du Blangi à Fréthun près de Calais a installé dans son établissement une trentaine d'ours en peluche.

 

 

"J'ai mis des nounours à la place des clients pour ne pas me sentir trop seul" confesse Philippe Denez. Depuis la fermeture de l'espace café de son commerce, il se sent isolé. Alors bien sûr il a un peu de passage avec des clients qui viennent lui acheter des cigarettes ou des jeux à gratter ... mais ça n'a n'a rien à voir !

Adopte un ours !

Ces peluches peuvent être adoptées : 20 euros la petite, 30 euros la grande, mais elles doivent rester à leur place jusqu'à la réouverture du café. "Beaucoup de clients ont joué le jeu", explique le patron. "Ils ont adopté des Blanginours, je mets leur nom dessus et il leur appartient après." Et c'est ainsi que des Fifi, François, Raphaël ou René ont pris place dans le Blangi. Ils sont attablés devant une cannette ou jouent aux cartes

 

Et Philippe Denez va même jusqu'à leur parler !  "Y'a des nounours que j'ai placés à la place de certains habitués. Je leur dis bonjour le matin. Je leur fais un peu la conversation dans la journée ... mais ils ne me répondent pas. On rit beaucoup moins avec eux !" s'amuse-t-il. "Ça me fait une petite présence et ça égaye le café."

La preuve : depuis qu'il a installé ces gros joujous, de nombreux curieux font un crochet par son commerce simplement pour photographier la scène atypique.

"A Fréthun, on n'a pas de pétrole mais on a des idées" s'exclame Jean-Pierre un habitué du Blangi qui habite juste en face du café et qui a hâte de retrouver sa place.

A ce jour, près de 20 nounours ont déjà été adoptés.

 

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information