Ce lundi après-midi, le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer a statué sur le sort de la dentelle de Calais. L'avenir des denteliers Noyon, Desseilles était en jeu.
 

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78 salariés repris chez Noyon, 15 chez Desseilles. L'offre globale de reprise présentée par l'entrepreneur valenciennois Pascal Cochez a été acceptée par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer.

 

"C'est la mort de Desseilles"


Mais c'est malgré tout une grosse déception pour les employés de Desseilles. Ces derniers espéraient un liquidation pure et simple. Ils estimaient l'offre de reprise – 15 sur 7 – beaucoup trop insuffisante, se sentant lésés par rapport aux salariés de Noyon. Pour eux, aujourd'hui, "c'est la mort de Desseilles après 72 ans d'activité".
 
Cet après-midi, ils étaient environ une trentaine à avoir fait le déplacement devant le tribunal de Boulogne pour réaffirmer leur souhait de liquidation. Mais c'est écoeurés et dépités qu'ils sont repartis.

Il y a 20 ans, 1500 personnes au total travaillaient chez Noyon et Desseilles. Aujourd'hui, il n'en reste plus que 93.
 
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