Un daim s'est installé dans la commune de Lespesses (Pas-de-Calais) il y a maintenant deux mois. Personne ne sait d'où il est arrivé, mais les habitants, qui croisent sa route quotidiennement, lui ont quand même donné un nom : Apollon. La municipalité a lancé un appel pour lui trouver un foyer sûr.
Apollon est un visiteur pour le moins inattendu. Ce daim est arrivé du jour au lendemain sans explication, sur la commune de Lespesses (Pas-de-Calais), située entre Béthune et Saint-Omer. "On ne sait pas d'où il vient, explique le maire, Arnaud Pique. Il était sûrement détenu quelque part et s'est échappé."
La Municipalité a lancé un appel pour lui trouver un propriétaire, car l'animal se retrouve sans espace pour l'accueillir. "Au départ, il était dans la nature, il se nourrissait de ce qu'il trouvait. Là, on lui apporte à manger : du foin des pommes, tout ce qu'on peut trouver."
La nouvelle mascotte de la commune
Preuve de l'attachement de la commune, on lui a même donné un nom. Et même si Apollon semble se plaire à Lespesses, et que les habitants - et surtout les enfants qui l'ont pris pour un renne du père Noël - sont ravis de croiser son chemin, il est important de lui trouver un foyer.
"On essaie de lui trouver une famille d'accueil, une réserve naturelle au niveau départemental, car on ne peut pas le garder, à moins d'une aide des pouvoirs publics", regrette Arnaud Pique.
Les démarches administratives, bien que compliquées, ne sont pas insurmontables. "Il doit être déclaré et répértorié, vu par un vétérinaire", énumère le maire, qui se dit prêt à accompagner la ou les personnes qui souhaitent prendre le daim en charge.
Trouver une solution perenne pour Apollon
"J'ai lancé un appel au particulier, au président du département, j'attends aussi des pouvoirs publics qu'ils puissent m'aider", poursuit-il. Dans cette année noire, "un peu de bonheur, de réconfort et une solution perenne pour lui, ce serait bien".
D'autant plus qu'Apollon a été attaqué et blessé à la patte par un individu inconnu. Seul, dehors, dans une commune de 400 habitants, difficile de pouvoir le surveiller. C'est pourquoi trouver une personne ou une structure pour l'accueillir devient vital.
"Pour l'instant, j'ai des retours de Dordogne, de Sartres. Ils doivent être étudiés, conclut Arnaud Pique. Je ne vais pas le confier sans être certain qu'il soit en sécurité."
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