L'humilité, le travail, le mental . Ces deux-là sont exemplaires et incarnent les valeur du RC Lens. Pourtant la route n'a pas été toute droite mais aujourd'hui ils sont en ligue des champions. En quatre ans, sont passés de la ligue 2 au graal absolu. Entretien avec Jonathan Gradit, défenseur et Florian Sotoca, attaquant.
Il est l'un des piliers de l'ascension du RC Lens, de la Ligue 2 à la Ligue des Champions. Humble, travailleur, au mental d'acier, il incarne bien quelques valeurs fortes des Sang et Or.
Jonathan Gradit, défenseur
Formé à Bordeaux puis écarté du monde professionnel, Jonathan Gradit se tourne vers Bayonne avant de revenir avec un premier contrat pro à Tours puis à Caen au Stade Malherbe Caen. Il rejoint ensuite le RC Lens en 2019.
"Quand on arrive ici on sent l'histoire, on sent le poids de ce club. Et on a envie de bien faire pour les supporters. Je ne l'ai pas volé parce que je n'ai rien lâché mais je sais la chance que j'ai, parce que le fait de découvrir le milieu amateur ça vous fait ouvrir les yeux."
Notre force, à nous, ça a été de toujours vouloir progresser, de ne pas s'arrêter, de ne pas avoir de limite.
Jonathan Gradit
À propos de la réussite de Lens et de l'élévation du niveau de jeu de l'équipe : "Le staff arrivé l'année de Ligue 2 nous a fait énormément progresser. Ils ont cru en nous, nous ont donné énormément de confiance. Notre force, à nous, ça a été de toujours vouloir progresser, de ne pas s'arrêter, de ne pas avoir de limite. Et qu'il ait 33 ans ou moi 30 ans, on a toujours envie de progresser. On a toujours des choses à gommer, on n'est pas les plus doués mais sur un terrain on donnera tout", explique l'arrière artésien avant de conclure sur l'identification des gens à leur équipe : "On a galéré comme beaucoup de personnes. Ils voient qu'on ne lâche rien comme eux ne lâchent rien dans leurs vies. Et ils nous soutiennent et on sent la ferveur derrière nous."
Florian Sotoca, attaquant
"On sent vraiment que c'est un club à part. Avec toute la ferveur qu'il y a ici... Même en Ligue 2 on faisait 20 000 abonnés et 25 000 - 30 000 spectateurs de moyenne au stade. Faut le vivre pour le croire, mais c'est vrai que depuis 4-5 ans ce qu'on vit c'est assez fou."
Sur ses débuts : "J'ai travaillé dans l'entreprise de mon oncle qui était grossiste en chaussures. Ça m'a permis d'entrer dans la vie active et de connaître la vraie vie. On travaillait toute la journée et on s'entraînait trois fois par semaine. [...] De la huitième division à la Ligue 1, j'ai fait toutes les divisions et j'ai signé mon premier contrat professionnel à 24-25 ans à Montpellier. [...] C'est vrai que le chemin parcouru pour nous deux [avec Jonathan Gradit]... Il est assez fou."
On doit beaucoup au staff et au coach, même s’il y a beaucoup de travail, de remise en question permanente. Si vous n’avez pas ça vous ne pouvez pas tenir sur la durée.
Florian Sotoca
On doit beaucoup au staff et au coach, même s’il y a beaucoup de travail, de remise en question permanente. Si vous n’avez pas ça vous ne pouvez pas tenir sur la durée.
>>> À découvrir en intégralité dans Enquêtes de Région, Le RC Lens, une épopée des Hauts-de-France, sur France 3 Hauts-de-France, le 22 novembre 2023 avec Ophélie Masure.
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Les reportages des rédactions d’Amiens et de Lille retraceront le parcours historique du club depuis son titre de Champion de France jusqu’à la Ligue des Champions, en passant par la relégation en Ligue 2. Nous suivrons des supporters passionnés, celles et ceux qui consacrent toute leur vie à l’amour de Lens, avant de s’intéresser à l’impact économique et sociétal du club.