La démolition du camp d'Angres a commencé mercredi matin, alors que la cinquantaine de migrants vietnamiens qui vivaient là ont évacué les lieux.
La démolition de la maison abandonnée qui servait d'abri a commencé, ce mercredi matin, à Angres. C'était là que s'étaient réfugiés une cinquantaine de migrants vietnamiens, depuis 2010."La soixantaine de personnes a disparu en trois jours, après plusieurs allers-retours en voiture et en taxis", explique Pascal Everaere, de l'association Fraternité et migration Bassin minier 62. "A priori ils sont partis vers l'Allemagne et la Belgique."
Victimes d'un réseau mafieux ?
D'après lui, "le réseau mafieux leur a mis le couteau sous la gorge", après que l'État leur a proposé une prise en charge pour l'hébergement. "Au final, personne n'a pu être pris en charge", souffle l'associatif.
En février, une filière de passeurs avait été démantelée : 14 personnes avaient été interpellées à Angres et Paris et mises en examen du chef d'aide à l'entrée et au séjour irrégulier d'étrangers en France en bande organisée.
Le bâtiment, surnommé "Vietnam City", n'est donc plus. Des dortoirs et un autel bouddhiste, dans la cour, y avaient été installés.