Fin janvier, Philippe Deneuville, retraité du Pas-de-Calais, a appris dans un courrier de l'Assurance maladie qu'il a été déclaré décédé. Depuis, il a dû effectuer des démarches pour prouver le contraire et récupérer sa pension qui lui a été coupée.
C'est une histoire bien cocasse qui est arrivée à Philippe Deneuville. Il y a un mois, le 27 janvier très exactement, son épouse a reçu une lettre de l'Assurance maladie l'informant du décès de son mari âgé de 64 ans.
Selon le courrier, il serait mort le 28 décembre 2022. Pourtant, cet ancien chauffeur routier est bel et bien vivant.
"Je me suis rendu compte qu'elle ne plaisantait pas"
Ce jour-là, sa femme "ouvre le courrier" et lui dit "froidement dans les yeux : t'es décédé, t'es mort", lance le retraité, assis dans son salon, avec un sourire gêné.
"J'ai rigolé un peu sur le coup mais après, quand j'ai bien lu la lettre, je me suis rendu compte qu'elle ne plaisantait pas", ajoute-t-il.
La lettre est même accompagnée de consignes pour que la veuve supposée réclame un capital décès. Pour elle, "c'est un peu impressionnant d'avoir ces documents en sachant qu'on se demande pourquoi on nous les a envoyés".
Une rectification urgente
Le retraité a dû lancer des démarches urgentes de rectification. Pour ce faire, il lui a fallu se procurer rapidement un certificat de vie à la mairie de Houdain, dans le Pas-de-Calais.
Arrivé sur place, les agents sont aussi stupéfaits que lui. "Ils ont été très surpris également, explique Philippe Deneuville. Apparemment, j'étais leur premier certificat de vie".
En attendant que la rectification soit prise en compte, leur pension a été suspendue. "Nous avons des prélèvements automatiques tous les mois : le gaz, l'électricité, la voiture et là, on se retrouve d'un coup sans revenus", déplore-t-il.
La caisse d'Assurance maladie affirme que tout devrait rentrer en ordre prochainement. Et même s'ils n'ont pas eu d'explications, le couple suppose que le décès d'un homonyme serait à l'origine de l'erreur.