Pour les commerçants, ces hausses successives ne changent pas les habitudes et encouragent un marché parallèle en Belgique.
Les buralistes de l'Aisne font grise mine. Le prix du paquet de cigarettes risque en effet de grimper à nouveau en flèche depuis les dernières annonces du Premier ministre, Edouard Philippe.
Selon eux, cette nouvelle hausse n'entraînera pas une baisse de la consommation, mais concrétisera un marché parallèle déjà bien présent dans les régions frontalières.
Dans certains bureaux de tabac en Belgique par exemple, 95 % de la clientèle est française. Il faut dire que le prix n'est pas le même. Comptez 5€ pour le paquet de cigarettes premier prix, contre 6€30 en France.
Un écart qui entraîne un marché de la revente notamment sur internet, ce qui est strictement interdit.