Un Axonais en garde à vue dans l'affaire des violences lors du Comité d'Entreprise d'Air France

Ce lundi matin vers 6h, 6 personnes ont été interpellées à leur domicile par la Police de l'Air et des Frontières dans le dossier des violences qui ont perturbé le CCE d'Air France la semaine dernière. Parmi elles, un Axonais...Toutes ont été placées en garde à vue.

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Quatre d'entre eux ont été arrêtés "sans incident" vers 6h à leur domicile, dans le Val-d'Oise, en Seine-et-Marne, dans les Yvelines et dans l'Aisne. Un cinquième a été interpellé un peu plus tard.
De source policière, ces interpellations ont été décidées "sur la base de témoignages et de la vidéo-surveillance". Selon le parquet de Bobigny, "une 6ème personne a été placée en garde à vue dans la matinée". Elle avait été "convoquée dans le cadre de l'enquête".

Les 5 premiers gardés à vue travaillent dans la branche Cargo ou à Air France Industries, notamment comme magasiniers. Leur appartenance à un syndicat est encore floue...

Lundi 5 octobre, plusieurs centaines de salariés avaient fait irruption en CCE et 2 dirigeants d'Air France avaient été physiquement molestés, leurs chemises arrachées, des images qui ont fait le tour du monde.

Au total, sept personnes avaient été blessées, dont une grièvement selon la direction.

10 plaintes ont été déposées: celles de 6 vigiles et 3 cadres de l'entreprise pour des "violences" et celle d'Air France pour "entrave au CCE"
et "dégradations". Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête, confiée à la police aux frontières, compétente en zone aéroportuaire.

Une enquête interne à la compagnie a également permis d'identifier dès mercredi dernier une dizaine de salariés comme impliqués dans ces violences.

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