Le basketteur international Rudy Gobert était à la rencontre des Saint-Quentinois ce samedi 15 juillet à l'occasion de son camp d'été.
2 mètres 16 de bonne humeur et de bienveillance. Lancé sur le terrain au côté de jeunes basketteurs pros, Rudy Gobert a fait le show ce samedi devant le public de Saint-Quentin. Chaque année depuis 2015, la star de la NBA, pivot des Utah Jazz, revient dans sa ville natale, pour proposer un camp d'été. Des stages pour les enfants et les ados de 8 à 17 ans, qui rêvent de marcher dans ses traces.
"Rendre hommage à cette ville"
"Ca fait toujours plaisir, c'est toujours génial de rentrer en France, de rentrer dans la ville où j'ai grandi", s'enthousiasme-t-il. "Quand je me balade dans les rues ici, j'ai plein de souvenirs qui me reviennent. J'y ai passé tellement de temps ! Je les connais par coeur."
Parti aux Etats-Unis en 2013 pour rejoindre l'équipe de Salt Lake City, Rudy Gobert n'a pas oublié d'où il venait. "C'est un peu une façon de rendre hommage à cette ville qui m'a formée. Je me suis aussi investi dans un projet avec Cholet Basket parce que c'est le centre de formation qui m'a formé."
Et quand on lui dit que l'ambiance doit être bien différente entre les stades américains et celui de Saint-Quentin... "Il y a moins de monde, forcément, la salle est un peu plus petite qu'à Salt Lake City, mais c'est un bon public !" Une réponse qui a comme un goût de madeleine de Proust."Quand j'étais petit, je venais voir les matches ici. Le public était toujours chaud !"
Rudy Gobert s'est prêté au jeu des dédicaces avec les Saint-Quentinois.
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© Marie-Charlotte Roupié
"Je suis un grand enfant"
Source d'inspiration pour les minots de sa ville, le joueur sait la pression qui pèse sur ses épaules "Je me dois de leur donner le meilleur exemple possibles. Je les vois avec des étoiles dans les yeux, ils m'admirent... Parfois, je réalise pas vraiment." Lui aussi tire une grande satisfaction de ces rencontres et de ces échanges avec les jeunes.
"Je reste le même avec les enfants. Ma carrière évolue, en tant qu'homme aussi j'évolue, mais je suis un grand enfant. J'ai toujours aimé jouer avec les enfants. Quand je viens au camp, c'est pour montrer l'exemple, mais c'est aussi pour faire en sorte qu'ils prennent du plaisir."
Tourné vers l'avenir
A 25 ans, Rudy a encore des projets plein la tête. Il pense à sa carrière, et à tout ce qui pourrait graviter autour. Faire du rap, comme Tony Parker ? Pourquoi pas. Monter d'autres camps d'été, ailleurs en France ou dans le monde, à Salt Lake City par exemple ? "J'y réfléchis." Il évoque aussi la possibilité de croiser les projets entre la France et les Etats-Unis.