A Villeneuve-St-Germain dans l'Aisne, les 135 salariés de Baxi savent depuis plusieurs mois que l'usine de montage de chaudières sera définitivement fermée en décembre 2014. Mais les licenciements commencent: plusieurs dizaines de salariés doivent recevoir leur lettre de notification ce mois-ci.
C'est la DRH du groupe Chappée-De Dietricht, propriétaire de l'usine axonaise, qui reçoit les salariés concernés un par un pour leur notifier l'envoi de leur lettre de licenciement.
Au total, cette première vague de licenciements doit toucher une cinquantaine des 140 postes de l'entreprise.
"On a négocié un congé de reclassement de 12 mois pour tous les salariés, avec trois mois de plus pour ceux qui n’auront pas été reclassés au bout d’un an", détaille Thierry Depret, représentant de l’intersyndicale à L'Union. "On a aussi obtenu un budget de 8 000 à 15 000 euros pour la formation, avec, en plus, la prise en charge des frais kilométriques et de bouche si les formations sont à Lyon ou Paris par exemple", ajoute-t-il. " Six mois de charges seront payés par Baxi aux entreprises qui reprendront un salarié d’ici", précise-t-il.
Les indemnités de licenciement vont de 30.000 à 70.000€.