#Missingtype : l'Établissement français du sang lance une opération de sensibilisation au don, alors que les stocks disponibles sont très bas

Pour la cinquième année consécutive, l'EFS incite à faire disparaître A, B, O de l'oral comme de l'écrit. L'objectif de cette opération de communication intitulée #Missingtype est d’imaginer une vie sans les lettres des groupes sanguins et de rappeler l'importance du don de sang.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Une nne idée de l'Étlissement frnçis du sng. Sans les A, les B et les O, cette phrase n'a pas de sens. L'opération #Missingtype lancée sur les réseaux sociaux est pourtant une BOnne idée de l'ÉtAblissement frAnçAis du sAng !

Jusqu'au 15 janvier, l'EFS met au défi sur les réseaux sociaux de faire disparaître les lettres A, B et O à l’écrit comme à l'oral en discutant avec des amis ou en chantant. Une campagne de communication pleine d'humour, dont l'objectif est de prouver que sans ces lettres, rien n'a de sens et bien sûr de convaincre le maximum de personnes de donner leur sang.

Seulement 6 jours de stocks de sang disponibles

Les besoins sont effectivement importants en ce début d'année, selon Thomas Diart, responsable de l'Établissement français du sang pour le bassin Picardie : "Nous nous rapprochons de la situation du mois d'octobre. À l'époque, les stocks étaient de 77 000 poches de sang au niveau national, ce qui correspond environ à six jours. Aujourd'hui, nous sommes à 79 000 poches et il faudrait remonter à 110 000."

Cette situation s'explique par les conséquences de la crise sanitaire. Les collectes dans les écoles, les universités et les entreprises sont à l'arrêt : "les étudiants suivent leurs cours en distanciel et les salariés sont en télétravail. Normalement, les collectes mobiles fonctionnent bien, car nous nous déplaçons jusqu'à la porte de leurs lieux de travail", constate Thomas Diart. Il faut donc solliciter la solidarité de chacun, d'autant que les volontaires ne représentent que 4 % des personnes en âge de donner.

À des collectes moins importantes s'ajoutent des besoins constants : "Pendant le premier confinement, il y avait eu beaucoup de déprogrammations d'opérations, mais ce n'est plus le cas. Or, le sang est nécessaire pour les opérations traditionnelles, les urgences vitales et les patients en chimiothérapie qui détruit les globules rouges". Les hôpitaux français utilisent chaque jour 10 000 poches.

Attirer de nouveaux donneurs

Une opération comme #Missingtype doit justement permettre d'attirer de nouveaux donneurs. Après trois premières années en demi-teinte, l'édition 2021 avait été un succès selon Thomas Diart qui "espère renouveler le buzz".

Un buzz aidé par plus de 500 ambassadeurs : des marques, des personnalités, des établissements de santé, des collectivités territoriales, administrations publiques ou encore des médias qui n'avaient pas hésité à jouer le jeu de la disparition des fameuses lettres A, B et O dans leurs logos ou leurs contenus comme le journal La Voix du Nord, les magasins Decathlon ou la chaîne de restauration rapide Burger King.

L'opération #Missingtype est ouverte à tous. Un traducteur automatique en ligne a été créé pour aider à la transcription des messages : il suffit de copier-coller le texte original, de choisir quelle(s) lettre(s) on souhaite voir disparaître et le traducteur fait le reste !

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité