Après l'accident d'ULM qui a coûté la vie à un couple d'Amiénois jeudi près de Ons-en-Bray dans l'Oise, l'enquête se poursuit. L'appareil avait décollé de l'aérodrome d'Amiens-Glisy jeudi matin pour rallier en plusieurs étapes Tarbes en Hautes-Pyrénées où vit le fils des victimes.
Beaucoup d'hypothèses sont envisagées.
1/la météo: sur les lieux de l'accident, une nappe de brouillard s'était formée à l'heure de l'accident. Le couple avait prévu de partir de l'aérodrome d'Amiens-Glisy à 7h15. Mais leur départ a été retardé d'une heure. Et en une heure, l'étude météo nécessaire à l'établissement d'un plan de vol peut rapidement devenir obsolète.
2/la ligne à haute tension: l'ULM s'est crashé en bordure du bois de Larris sur la commune de Ons-en-Bray (60). A quelques mètres, il y a une ligne à haute tension. "Rien ne nous dit qu'elle ait été touchée, explique un gendarme. Mais elle a pu constituer un obstacle.": en plein brouillard, le pilote a pu se diriger à vue vers cette ligne à haute tension et ne la voir qu'au dernier moment. Pour l'éviter, il aurait pu effectuer une manoeuvre brusque qui aurait provoqué l'accident.
Le parachute présent dans l'appareil a été déclenché mais " il n'avait aucune chance de se déployer" au regard de la hauteur de vol de l'appareil.
Le pilote, âgé de 62 ans, était expérimenté.
L'appareil va faire l'objet d'une analyse poussée de la part des enquêteurs du Bureau Enquête et Accident.
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