"Une maison pour nos garçons" : une famille isarienne adresse une pétition à Edouard Courtial

À Moliens (Oise), Anaïs, Clément et leurs deux enfants campent dans leur propre maison, agglutinés au rez-de-chaussée dans le froid. Depuis qu'ils ont emménagé, ils découvrent chaque jour des vices cachés. Oscillant entre peur et désespoir, ils essayent tous les recours pour obtenir de l'aide. 

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Pétition, cagnotte, lettre ouverte... Anaïs, une jeune maman de 29 ans se démène pour faire entendre sa cause. Depuis deux ans, elle vit avec son conjoint et ses deux fils de 5 et 7 ans dans une maison qui, selon ses propres mots, "tombe en ruine". Les organismes auxquels la famille a fait appel se disent impuissants, et pour cause : ils sont propriétaires...

On a ressenti de la haine et beaucoup de colère
 

Tout commence lorsque Clément, qui est couvreur, cherche à faire quelques travaux sur le sol des chambres des enfants. "Là, on a compris qu'on s'était fait avoir", se souvient Anaïs. "Inquiété par un mur de briques creuses posé à même le sol, il décide de le démonter pour voir ce qu'il se cache derrière. Il se cache une façade en très mauvais état montée en parpaing de 5 cm d'épaisseur.", raconte Anaïs, des sanglots dans la voix.

L'ancien propriétaire a enlevé les poutres maîtresses sans installer de renforts ce qui provoque l’affaissement de la structure. Des ventres se forment sur les murs, les fissures se créent, les poutres autour des fenêtres sont pourries


Le vendeur de la maison dit avoir passé des années à rénover, seul, la maison. Il nie l'existence de vice cachés. Pour lui, le couple veut lui faire payer leurs travaux. Il compte même porter plainte. Pourtant, le rapport de l'huissier parle bien de vices cachés "qui se révèlent au fur et à mesure des travaux effectués". 

Anaïs tient à tout essayer. "S'il arrive quelque chose, je veux pouvoir me dire que j'ai tout fait pour que mes enfants soient en sécurité". La mère de famille interpelle le maire de la commune, et même le député Edouard Courtial, Président du Conseil départemental de l'Oise, en vain.

En manque de moyens, la famille ne peut pas se loger ailleurs. La CAF dit être impuissante. "Tout le monde est impuissant, c'est le serpent qui se mord la queue", se désespère Anaïs.


La maman se dit traumatisée. Au quotidien, les enfants sentent la tension permamente. "Ils se rendent bien compte qu'on n'a pas une vie normale, comme les autres enfants [...] On ne leur interdit pas d'inviter leurs copains mais on trouve des prétextes. On ne veut pas qu'ils aient d'ennuis", témoigne-t-elle.

L'ancien propriétaire a jusqu'au 26 juin pour répondre au juge, date à laquelle une enquête pourrait éventuellement être lancée. "On ne veut pas passer un troisème hiver dans ces conditions", supplie la maman. 

► Lire la pétition ici 
► La cagnote ici 
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