Après la parution d'un article intitulé "Amiens (80) : 3 mois de fermeture administrative pour un café-restaurant suite au démantèlement d'un trafic de stupéfiants" sur notre site Internet, Mourad Riad, le gérant du Casablanca et son avocat tiennent à préciser certains points de notre article.
Selon le courriel envoyé par son avocat Me Bourchenin, "Mr RIAD tient à préciser que ni son épouse ni lui- même n'ont été arrêtés ni placés en garde à vue.
Mr RIAD s'est rendu le 30 mai 2013 librement, sans aucune contrainte, au commissariat de police d'Amiens, où il s'est vu notifier à 18h33 une décision de fermeture administrative de l'établissement et n'a aucunement été mis en cause dans une cette affaire de stupéfiants."
Concernant ce point, les autorités ont tenu à préciser que "les époux RIAD ont bien été interpellés et ramenés au commissariat, comme huit clients. Toutefois, effectivement, compte-tenu de la situation familiale du couple (enfants en bas âge), ils ont été directement entendus sans que ce soit sous le régime de la garde à vue (contrairement aux huit autres personnes placées en garde à vue). Rien n'exclut que Monsieur RIAD et/ou son épouse soient, dans le cadre de l'enquête en cours, mis en garde à vue dans les prochains jours."
Mr Riad conteste par ailleurs l'existence d'un faux-plafond dans les toilettes de son établissement, faux-plafonds dans lesquels auraient été dissimulés les produits stupéfiants: selon Me Bournechin, "les toilettes de son établissement ne comportent pas de faux plafond. En effet, s'il est exact que des produits stupéfiants ont été découverts à proximité des sanitaires, ceux- ci étaient dissimulés à son insu dans un trou accessible à tous."
Selon les éléments recueillis auprès de la Police nationale par la Préfecture, "les fonctionnaires de police ont bien constaté que la cabine des toilettes est pourvue d'un faux-plafond, consistant en un plafond plus bas que celui de la pièce qui compose les sanitaires. La drogue était placée entre ce faux-plafond et le plafond de la pièce."