La rumeur donnait des écologistes au nouveau gouvernement Valls depuis lundi après-midi. Ce mardi, le nom de Barbara Pompili, députée EELV de la Somme, circulait avec insistante. Elle a finalement décliné l'offre. Manuel Valls proposait pourtant un ministère et un secrétariat d'Etat à EELV...
EELV s'est vu proposer un ministère et un secrétariat d'Etat liés à des questions écologiques mais avec aucune garantie de pouvoir mener la politique que les Verts voulaient. L'un d'eux a été pour Barbara Pompili. Mais la Picarde a refusé de travailler au sein du nouveau gouvernement Valls.
Les propositions faites par Manuel Valls ne laissaient que très peu de marge de manoeuvre aux écologistes selon Barbara Pompili: "il n'y avait aucun infléchissement de la politique menée mais même plutôt un raidissement", a déclaré la députée EELV de la Somme:
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"Les conditions pour la participation d'écologistes ne sont pas réunies. Je souhaite évidemment la réussite du gouvernement de la France", a confirmé sur Twitter le chef de file des sénateurs écologistes, Jean-Vincent Placé, pressenti pour entrer dans le nouveau gouvernement de Manuel Valls,l le sénateur de l'Essonne.
Lundi, la secrétaire nationale d'EELV avait écarté auprès de l'AFP tout retour des écologistes au sein du gouvernement que formera Manuel Valls. "Les conditions n'étaient pas réunies en avril, elles le sont encore moins aujourd'hui", avait-elle expliqué.
La rumeur donnait des écologistes au nouveau gouvernement Valls. Après Jean-Vincent Placé et François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée, elle s'est faite de plus en plus insistante ce mardi avec le nom de Barbara Pompili. La députée de la Somme n'avait en effet pas caché son désaccord lorsque Cécile Duflot et Pascal Canfin avaient refusé de participer au gouvernement Valls I en avril.
Depuis, le parti écologiste reste très divisé sur la question.
"Pour rentrer de nouveau, il faut que l'on ait un minimum de discussions sur les conditions d'un travail en commun qui soit fructueux, pour éviter les erreurs qui ont été faites et, pour l'instant, j'ai l'impression qu'il n'y a pas ce débat-là, on est dans l'urgence", avait déjà indiqué ce mardi matin Barbara Pompili.