La préfecture du Pas-de-Calais a assuré lundi soir que la pollution maritime affectant la Côte d'Opale depuis ce week-end ne présentait "en l'état des connaissances" aucun "danger grave pour la santé publique, la faune ou la flore".
Des petites boulettes "d'une matière s'apparentant à de la paraffine ou du polyuréthane ou de l'huile végétale figée" ont été trouvées, parfois en masse, sur certaines plages entre Camiers et le Cap Griz-Nez, soit une quarantaine de kilomètres.Des échantillons ont été envoyées pour analyse au Centre de documentation, de recherche et d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE), à Brest, et les résultats devraient êtres connus sous 48H00, a informé la préfecture dans un communiqué.
"Les communes concernées ont été sensibilisés à la nécessité de nettoyer les zones de baignades en priorité, en veillant au port de gants pour le ramassage du polluant", dit la préfecture.
Interrogé par La Voix du Nord, Jonathan Hénichart, président de l'association Sea-Mer, basée à Wimereux (Pas-de-Calais), qui analyse les déchets sur le littoral, émet l'hypothèse qu'il s'agisse d'une "graisse liquide rejetée en pleine mer à haute température par des bateaux et qui se serait figée dans l'eau froide".