Leur vie est devenue un vrai cauchemar... Un couple de Saint-Maximin ayant acquis une maison se sont aperçus qu'elle était infestée de rats. Après des dizaines de recours, ils se retrouvent dans l'impasse. Car dans la loi, rien n'est prévu pour ce cas de figure.
Jean-François et Stella ont dû quitter la maison qu'ils ont acheté il y a un an. Située dans le quartier du vieux Moulin à Saint-Maximin, les rats avaient élu domicile... Dans les murs. Aujourd'hui ils sont hébergés chez la maman de Jean-François, âgée de 80 ans.
Car malgré les nombreuses dératisations, ils ne parviennent pas à se défaire de ces rats d'égoûts. Une situation intenable pour le couple qui a tenté tous les recours possible, mais qui se retrouve dans l'impasse.
Quel rôle pour la mairie ?
Le couple a bien essayé d'assigner la mairie en justice pour obtenir un arrêté d'insalubrité afin, entre autres, d'être indemnisé. Ils accusent la municipalité d'avoir fait la sourde oreille face à ce qu'ils décrivent comme une profonde détresse.
Le maire, interrogé par nos soins, estime que tout a été fait pour les aider. "On a proposé deux logements, on a vérifié les canalisations, fait venir l'aménageur sur place..." se défend Serge Macudzinski, maire (PCF) de Saint-Maximin.
Le constructeur mis en cause
Pour lui, c'est le constructeur qui est en cause. Dans un courrier, l'aménageur du lotissement explique à Bouygues que l' "expert judiciaire estime que le défaut de construction est imputable au constructeur. Il semble important pour l'image de Bouygues, et pour éviter une procédure, que cette question soit réglée rapidement".
De son côté, le propriétaire estime que l'agence immobilière qui lui a vendu le bien n'est pas responsable, qu'elle n'était pas au courant de l'insalubrité de la maison. Prochaine échéance pour Jean-François et Stella, une énième expertise judiciaire, prévue au 15 février.