Chaque année, la SNSM forme en moyenne 500 nouveaux nageurs-sauveteurs en France. Vous souhaitez surveiller les plages du littoral des Hauts-de-France l'été prochain ? La campagne de recrutement de la SNSM commence.
La SNSM recrute dès maintenant pour la saison estivale 2020. Pour devenir nageur-sauveteur, la formation dure en effet un an : 300 heures au centre de formation et d’intervention (CFI) SNSM le plus proche de son domicile. Chaque année, la SNSM forme 500 nouveaux nageurs sauveteurs. Il s'agit en général d'étudiants ou de jeunes salariés âgés entre 18 et 25 ans.
6 diplômes
Le cursus de formation des futurs nageurs-sauveteurs est sanctionné par 6 diplômes :
- BNSSA : Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique
- PSE1 : Premier secours en équipe de niveau 1
- PSE2 : Premier secours en équipe de niveau 2
- Permis côtier
- CRR : Certificat de Radiotéléphonie Restreint
- SSA Littoral mention pilotage : Surveillance et Sauvetage Aquatique sur le littoral. Dernier stage pratique qui valide l'ensemble de la formation, il est sanctionné par un certificat de compétences reconnu par la Sécurité Civile.
Une fois la formation finie, les diplômés sont mis à la disposition des communes pour surveiller les plages pendant la saison estivale. Leurs missions : surveillance des zones de baignade, prévention des accidents et des noyades, assistance aux nageurs ou aux usagers de la plage blessés ou en difficulté.
3 centres de formation en HDF
Les nageurs-sauveteurs peuvent également suivre des formations complémentaires de spécialité sur le pilotage de marine jet et semi-rigides, sauvetage côtes dangereuses etc. tout au long de l'année.
S'ils veulent repartir sur les plages, les nageurs-sauveteurs déjà diplômés doivent suivre chaque année une formation continue. Ils ont aussi l'obligation de maintenir leur niveau de compétences en sentraînant régulièrement.
Selon les CFI, les formations sont dispensées les week-ends, le soir ou lors des vacances scolaires.
Il existe 3 centres de formation et d'intervention dans les Hauts-de-France : un à Calais, un autre à Doullens près d'Amiens et un dernier à Lille.