Barreau Creil-Roissy : le TGV devrait faire son entrée en gare d'Amiens en 2025

Dans une lettre datée du 12 août et adressée à Brigitte Fouré, maire d'Amiens, Emmanuel Macron invite la SNCF à optimiser son calendrier pour permettre une mise en service d'ici 2025 de la ligne tant attendue qui prévoit de relier la capitale picarde à Paris.

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Le TGV devrait (enfin) débarquer à Amiens d'ici 2025. C'est ce qu'a annoncé Brigitte Fouré, maire de la capitale picarde, ce lundi 19 août. L'élue a mis en ligne sur les réseaux sociaux une lettre datée du 12 août signée Emmanuel Macron, qui invite la SNCF à "optimiser son calendrier pour aboutir à une mise en service de cette ligne à l'horizon 2025".
  

Relier la Picardie à la gare de Roissy

"C'est la première fois qu'on nous annonce une date précise, se réjouit l'élue qui avait fait de ce dossier une priorité. Je suis rassurée et heureuse : 2025, c'est demain matin !" Une bonne nouvelle pour l'attractivité de la ville, trop longtemps absente du réseau de TGV, mais pas que. "Ça va également changer la vie de ceux qui travaillent sur le site de Roissy et qui font des aller-retours quotidiens."

Concrètement, ce projet prévoit la construction du barreau Creil-Roissy (6 à 7 kilomètres) qui reliera la Picardie au réseaux à grande vitesse (voir carte ci-dessous). Grâce à ce nouvel aménagement, la gare de Paris aéroport Roissy-Charles de Gaulle serait accessible sans correspondance depuis Chantilly, Creil, Pont-Sainte-Maxence, Clermont, Compiègne et Amiens. Une nouvelle option qui allégerait le trajet Amiens-Paris d'une trentaine de minutes via deux TGV quotidiens.
 

Pour revenir à l'origine de ce projet, il faut remonter à 2017 et la signature d'un contrat avec Bernard Cazeneuve, alors premier ministre. Initialement, le calendrier SNCF prévoyait le début des travaux en 2022 pour une mise en service estimée à l'horizon 2027/2028, déclenchant l'incompréhension de certains élus, dont Barbara Pompili, députée LREM de la deuxième circonscription de la Somme.
   

"On était tous d'accord depuis longtemps"

Ce chantier ferroviaire s'inscrit dans le projet de loi d'orientation des mobilités (LOM) déposé en novembre 2018 destiné à "apporter une réponse forte aux fractures et au sentiment d’injustice que vivent beaucoup de Français qui galèrent pour leurs transports", comme le déclarait Élisabeth Borne lorsqu'elle était ministre chargée des transports.

Dans ce dossier, Brigitte Fouré félicite la très forte implication du conseil régional, des collectivités locales et de l'État. "On était tous d'accord depuis longtemps, conclut l'élue. Beaucoup de choses sont donc déjà prêtes, il n'y a quasiment plus qu'à lancer la construction."
 
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