La Banque alimentaire signe une convention avec la mairie d'Amiens pour récupérer les surplus de la cantine scolaire

La mairie d'Amiens et la Banque alimentaire ont signé une convention. Le but : permettre à cette dernière de récupérer les excédents de la cuisine centrale non-distribués aux restaurants scolaires.

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Il n'y a pas que l'hiver où la solidarité s'organise. Une convention a été signée entre la Banque alimentaire et la mairie d'Amiens pour récupérer les surplus de la cuisine centrale qui ne sont pas distribués "aux restaurants scolaires", explique Gilles L'Hermite, président de la banque alimentaire de la Somme, au micro de France 3 Picardie. 

La relation entre les deux a débuté au début de la pandémie lorsqu'il n'y avait plus de restaurants scolaires, "donc ils se sont tournés vers nous". Aujourd'hui, "les choses se sont un peu régularisées et on peut effectivement s'interroger sur le pourquoi, en temps normal, la cuisine centrale ne distribue pas tout."

C'est chose faite désormais. Il s'agit donc de "différents produits, des légumes, des produits frais, des fruits, des fromages blancs, énumère Gilles L'Hermite. Il y a de toutes les sortes, il n'y a pas de produits plus que d'autres."

"Ça va fonctionner comme d'habitude"

Le président de la Banque alimentaire explique que le système de distribution fonctionnera "comme d'habitude" avec les autres partenaires.

La distribution dépendra "de la date limite de consommation". Sur les fruits et légumes, "il n'y en a pas". Par contre, " sur les produits frais, il y en a. La plupart du temps, ce qu'on ramasse dans les grandes surfaces, on les reçoit au dernier moment" et il faut souvent les distribuer le jour-même.

"Ça va être une relation régulière lorsqu'ils auront besoin", poursuit-il. La récupération des surplus se fera, "au coup par coup, ce sera pas tous les jours, toutes les semaines mais quand ils auront besoin de délester des denrées vers nous."

"Il n'y a pas de profil type touché par la précarité alimentaire"

Concernant les personnes touchées par la précarité alimentaire, Gilles L'Hermite ne dresse pas de portrait type. "Aujourd'hui, ça peut toucher tout le monde. Il suffit d'un accident de la vie, un licenciement, un chômage et on est concerné".

Il appelle également "d'autres municipalités à faire la même chose" car "on est confronté à la nécessité de distribuer plus, donc pour distribuer plus, il faut collecter plus". Alors, si d'autres organismes de municipalités "veulent bien nous aider à disposer de davantage de denrées, on prend".

Elles peuvent aussi "aider financièrement en nous subventionnant, même modestement". Enfin, la Banque alimentaire est preneuse de "moyens matériels" et "humains".

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