"On va pouvoir doubler le nombre de crémations", le crématorium d’Amiens en travaux jusqu’à mi-février

Le crématorium d'Amiens Métropole est en travaux depuis mi-janvier, et pour encore deux semaines. Pendant ce temps, pas de crémation. Des travaux qui servent aussi à répondre à la demande en hausse, de ce type de rite funéraire.

C'est la première fois depuis sa mise en service, en janvier 2015 que le crématorium d'Amiens ferme ses portes pour des travaux aussi longs. Un mois pour changer les deux chaudières à l'étage du bâtiment. Celles-ci servent à refroidir les fumées extrêmement chaudes à la sortie du four crématoire. "On a un chantier assez important. On doit remplacer les chaudières qui sont usées. Elles n’ont pas été remplacées depuis l’ouverture", explique Christelle Grimbon, responsable du crématorium d'Amiens.

"Comme les chaudières sont d’un grand volume, on doit extraire les chaudières par le toit à l’aide d’une grue. Actuellement, les chaudières ont déjà été mises en place et les cheminées vont également reprendre leur place", se réjouit-elle.

Pendant cet arrêt, c'est aussi l'occasion de changer les briques réfractaires des fours, et de faire un grand nettoyage. "On profite de cette fermeture pour effectuer de la maintenance. Il n'y a plus de crémation mais on peut toujours recevoir des familles qui souhaitent faire des cérémonies, des hommages, ou des recueillements au sein de l’établissement", continue Christelle Grimbon. 

De plus en plus de crémations

Au crématorium d'Amiens, on pratique de plus en plus de crémations. De 700 par an à l'ouverture il y a 15 ans, à 1200 aujourd'hui. "Il y a une augmentation tout à fait nette des crémations. Il y a une attractivité des lieux qui fait que par l’accueil, le réconfort apporté, on souhaite avoir une crémation ici", explique Olivier Jardé, adjoint à la mairie d'Amiens, en charge de la population et de l'état civil. "De plus, on ne peut pas nier la situation actuelle. Dans les Hauts-de-France on est à 2000 morts du Covid-19". 

Le coût des travaux s'élève à 293 000 euros. Avec ces nouvelles installations, le crématorium pourra doubler le nombre d'incinérations par jour, passant de 4 à 8. De quoi réduire le temps d'attente après le décès d'un proche. En attendant sa réouverture, les familles pourront se rendre aux crématorium d'Abbeville, de Beauvais ou encore de Beaurain près d'Arras.

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