Un homme retrouvé mort au pied d’un immeuble à Amiens Nord, une enquête est ouverte

Un corps a été retrouvé mardi 22 août, en début de matinée, rue Léo Lagrange à Amiens, par un ouvrier. Une enquête a été ouverte. Le secteur a été bouclé, le temps d'effectuer les premières constatations.

Le corps d'un homme a été découvert mardi 22 août au matin, aux alentours de 8h45, par un intérimaire qui participe aux travaux de réhabilitation d’un immeuble situé rue Léo Lagrange à Amiens, à proximité de la piscine Le Nautilus.

Alertée dans la foulée, la police a dressé un périmètre de sécurité entre l’immeuble et le square Paul Gauguin, situé de l’autre côté de la rue.

Ce même jour, le dispositif a été levé un peu avant 16 heures.

Des coups de feu entendus

"J’ai entendu des coups de feu hier soir, vers 22 heures. Mon conjoint promenait le chien et il s’est dépêché de rentrer", témoigne une habitante, récemment arrivée dans le quartier.

Selon une source proche de l'enquête qui s'est confiée à l'AFP, l'examen externe du corps a révélé "au moins un impact de balle sur le flanc" et l'autopsie doit avoir lieu mercredi 23 août. Toujours d'après l'AFP, la victime était connue des services de police "entre autres pour des infractions liées au trafic de stupéfiants."

S'agissant d'autres informations propres à l'enquête, le parquet d’Amiens n'a pas répondu à nos sollicitations.

"C'est un drame qui, encore une fois, stigmatise un quartier"

"Ce que je constate, c'est que c'est la seconde fois depuis cette année qu'on assiste à un drame sur l'espace public, c'est nouveau à Amiens et c'est grave parce que cela laisse penser aux habitants qu'ils ne sont pas nécessairement tranquilles, réagit la maire d'Amiens, Brigitte Fouré, qui demande par ailleurs que les opérations de police nationales soient plus accrues dans ces quartiers.

"Normalement des effectifs supplémentaires doivent arriver, poursuit-elle, néanmoins je pense qu'il faut aussi de temps en temps des renforts extérieurs qui puissent venir pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines pour faire un travail de fond. Je pense que nos concitoyens ont besoin d'être sécurisés et pris en considération. C'est un drame qui, encore une fois, stigmatise un quartier qui n'a pas besoin de ça, parce qu'il mérite bien mieux que ces faits divers dramatiques."