Le chasseur de 1ère classe, Quentin Pauchet né à Doullens dans la Somme, a été tué avec deux autres soldats français lundi 28 décembre alors qu'il était en mission dans le centre du Mali. Il était âgé de 21 ans.
Lundi 28 décembre, trois soldats français ont été tués par une bombe artisanale dans la zone des "trois frontières", dans le centre du Mali, où la force antiterroriste française Barkhane concentre ses efforts depuis janvier. "Leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif improvisé alors qu'ils participaient à une opération dans la région de Hombori", a annoncé la présidence française dans un communiqué. Les trois soldats n'ont pas pu être réanimés malgré "l'intervention immédiate de l'équipe médicale présente dans le convoi et les soins prodigués", a déploré l'état-major des armées.
Profonde tristesse à l'annonce des décès du BCH Tanerii MAURI, du 1CL Dorian ISSAKHANIAN et du 1CL Quentin PAUCHET, engagés dans l’opération #Barkhane et morts au combat. Pensées émues de toute l’@armeedeterre pour leur famille, leurs proches et leurs camarades du #1RCH. pic.twitter.com/nA7kxCoOZq
— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) December 28, 2020
Parmi eux, le chasseur de 1ère classe Quentin Pauchet né à Doullens dans la Somme. Le militaire de 21 ans s'engage dans l'armée en octobre 2018 où "il se distingue par son allant lors de sa formation initiale et fait preuve d’emblée d’un très fort potentiel", indique l'Armée de Terre dans un communiqué.
En mission au Mali depuis un mois
Six mois plus tard, alors qu'il est affecté au 2e escadron comme tireur blindé, il est élevé à la distinction de chasseur de 1ère classe le 3 avril 2019. Extrêmement motivé et volontaire, il accède ensuite alors à la fonction de pilote blindé le 15 juillet 2019. Il est projeté au Mali le 24 novembre 2020 dans le cadre de l’opération Barkhane.
Le Samarien, célibataire et sans enfant, a accompli toute sa carrière au sein du 1er régiment de chasseurs à Thierville-sur-Meuse dans le département de la Meuse. Il avait été décoré de la médaille de la Défense nationale avec échelon "bronze" le 1er janvier 2020.
Avec lui, sont morts, le brigadier-chef Tanerii Mauri âgé de 28 ans né à Papeete et le chasseur de 1ère classe Dorian Issakhanian âgé de 23 ans né à Périgueux. Le président Emmanuel Macron a fait part de sa "très grande émotion" et "salué la mémoire" des trois militaires, "morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission."