L'ancien attaquant international Tony Vairelles (47 ans), ex-star du RC Lens, a annoncé vouloir lancer une émission de télé-réalité avec des footballeurs avec à la clé pour le vainqueur un contrat d'un an dans un club professionnel français partenaire.
"Il y aura quatre jours de détection pour des footballeurs venant de toute la France. On fera des tests techniques, physiques, des petits matches et, à l'issue de ces quatre jours, un groupe sera sélectionné pour vivre un petit mois dans un centre de formation. Le jury sera composé de personnalités comme Marius Trésor, Steve Savidan, Pascal Olmeta et Olivier Rouyer", anciens footballeurs comme lui, a expliqué dans l'Est républicain Tony Vairelles, champion de France 1998 avec le Racing Club de Lens.
"Les joueurs retenus se prépareront comme des pros, encadrés par des coaches diplômés qui ont déjà entraîné en L1. Il y aura des éliminés au fil de l'émission. À la fin de l'aventure, il y aura un match contre une équipe professionnelle qui accueillera, la saison suivante, le joueur vainqueur. Avec un contrat pro d'un an à la clé pour lui", a poursuivi Vairelles.
Un club partenaire ?
L'attaquant, qui compte 8 sélections (1 but) avec les Bleus, n'a pas révélé le nom du club partenaire mais a précisé qu'il avait évolué au sein de cette formation. Il a également ajouté que Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), lui avait "donné son aval".
Vairelles, qui a notamment joué à Nancy (sa ville natale), Lens, Lyon, Bordeaux ou encore Bastia, avait fait parler de lui dans un fait divers peu après son départ de Gueugnon en 2011. Initialement mis en examen pour tentative d'assassinat pour des coups de feu en octobre 2011 sur trois vigiles d'une discothèque, Vairelles et trois de ses frères, qui avaient été placés en détention provisoire durant cinq mois à l'époque, seront finalement jugés par le tribunal correctionnel de Nancy pour "violences". La date du procès n'est pas encore connue.
"Sans ça, j'aurais probablement déjà signé avec une chaîne. Je peux comprendre les réticences mais je n'ai rien à voir avec ces accusations et, pourtant, cette histoire me pourrit la vie depuis plus de huit ans, j'espère que ça va enfin se terminer. En tout cas, s'il faut que je me retire du concept pour qu'il aboutisse, je le ferai sans hésitation !", a-t-il affirmé à l'Est républicain.