Après l’avertissement d’Olivier Véran sur le risque d’une quatrième vague dès la fin du mois de juillet, les rendez-vous pour une première injection qui avaient fortement diminué, ont bondi cette semaine dans les Hauts-de-France. Le mouvement sera-t-il durable ?

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Sur la seule journée de lundi 5 juillet, elles ont augmenté de 40% sur le site Doctolib. Après une forte baisse les jours précédents, les rendez-vous pour une première injection repartent à la hausse. Les Hauts-de-France n’échappent pas à cette tendance. Selon l’Agence Régionale de la Santé des Hauts-de-France, les prises de rendez-vous ont augmenté de 30% entre cette semaine et la semaine dernière. Et de presque 50% sur le week-end prochain par rapport au 3 et 4 juillet.

L’annonce par Olivier Véran d’une prochaine vague dès la fin du mois, susceptible de gâcher les vacances a fait son effet. Un effet peut-être passager : toujours sur le site Doctolib mardi 6 juillet, les prises de rendez-vous n’étaient plus en hausse que de 10 %.

L'appel urgent à la vaccination

L’annonce d’un prochain conseil de défense, lundi 12 juillet, et son cortège de nouvelles décisions pourraient entretenir cette mobilisation. Il faut dire que l’institut Pasteur prévoyait il y a quinze jours encore une augmentation des cas et une quatrième vague seulement à l’automne. Des prévisions balayées par le variant Delta. Depuis vendredi 2 juillet, le discours du gouvernement appuyé par les chiffres des contamination : face au risque d’une quatrième vague, il faut qu’un maximum de Français prenne rendez-vous rapidement pour se faire vacciner. 

Pour le Professeur Philippe Amouyel, épidémiologiste lillois, plusieurs mesures sont nécessaires pour contenir cette prochaine vague : d’abord la mise en place de la vaccination obligatoire pour tous les soignants et le renforcement des campagnes de vaccinations auprès des populations les plus à risques : les plus de 65 ans et les patients souffrant de commorbidités. En utilisant par exemple des vaccibus pour amener ces populations aux vaccins. La transmission par la CPAM aux médecins généralistes de la liste de leurs patients non encore vaccinés est également une bonne chose pour l'ancien directeur de l'institut Pasteur de Lille. Et pour inciter les Français qui hésitent encore, sa solution : étendre le pass sanitaire aujourd’hui limités à des lieux culturels qui accueillent beaucoup de monde, à d’autres activités ou lieux de loisirs comme les restaurants ou le cinéma. 

Selon Doctolib, 50% des Français devraient être vaccinés complètement à la fin du mois. 

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