Vallourec pourrait céder 60% de l'acierie de Saint-Saulve à Ascometal

Le fabricant français de tubes sans soudure Vallourec a annoncé jeudi être entré en négociations exclusives avec le français Ascometal pour la cession de 60% de l'acierie de Saint-Saulve et la sauvegarde des 320 emplois de l'usine.

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"L'offre d'Ascometal, basée sur un projet industriel et commercial renforcé, prévoit la reprise des 320 salariés hautement qualifiés du site", affirme Vallourec dans un communiqué. Ascometal prendrait "le contrôle exclusif des opérations" du site, tandis que les deux actionnaires s'approvisionneraient auprès de l'acierie, "Vallourec pour ses besoins en aciers spéciaux et Ascometal pour alimenter ses unités de finition de Dunkerque (Les Dunes) et de Fos-sur-Mer", précise le groupe.

"Au démarrage, les engagements d'achat d'acier pris par les deux partenaires seraient de 175.000 tonnes par an pour Ascometal, et de 100.000 tonnes par an pour Vallourec. Ces volumes permettraient d'assurer le fonctionnement durable de l'acierie et la compétitivité du site", affirme-t-il. La fin des négociations et la signature d'un accord définitif "devraient intervenir d'ici la fin d'année 2016", ajoute le groupe.

Réduction du nombre de postes

Confronté à la crise du secteur pétrolier et aux faibles prix pratiqués par les sidérurgistes chinois, Vallourec avait annoncé en avril 2015 qu'il recherchait
un "partenaire majoritaire" pour son acierie de Saint-Saulve, dans le cadre d'un plan visant à "rationaliser" ses unités de production européennes. A la clé, 2 000 suppressions de postes dans le monde à horizon 2017, dont 1 500 en Europe. En février, le groupe avait annoncé un nouveau plan prévoyant une plus forte réduction de ses capacités avec la suppression de 1 000 emplois supplémentaires en Europe et la fermeture de plusieurs unités dont deux laminoirs en France, à Saint-Saulve et Deville (Seine-Maritime).

Ascometal, ancienne filiale d'Usinor, avait été placée en redressement judiciaire en mars 2014, plombée à l'époque par une dette de 360 millions d'euros. Présentée comme le "leader européen de la production d'aciers spéciaux", la société a été reprise en mai 2014 par Franck Supplisson, associé à des investisseurs français et européens.
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