Ce samedi 21 septembre a lieu la deuxième édition en France du World CleanUp Day, jour dédié au ramassage des déchets sauvages. Selon les organisateurs, plus de 500 événements sont organisées dans la région, déjà fortement mobilisée en 2018.
Le 21 septembre, à chacun son sac poubelle. Ce samedi, se déroule le World CleanUp Day, ou « journée internationale du nettoyage ». Une initiative qui, en France, coordonne plusieurs milliers d’opérations de ramassage des ordures abandonnées en pleine nature. Dans les Hauts-de-France, les organisateurs de l’événement annoncent plus de 500 collectes, auxquelles tout le monde est invité à participer.
Les initiatives sont diverses : en forêt, sur les plages, à pied comme en paddle… « C’est sale partout, d’une manière ou d’une autre, déplore Julien Pilette, président de l’association World CleanUp Day – France . Les déchets se déplacent partout, les déchets n’ont pas de frontière. » D’où cet événement né en 2008 en Estonie qui regroupait l’an dernier 157 pays.
Pour cette deuxième édition sur territoire français, les organisateurs annoncent un objectif ambitieux : rassembler « 3,5 millions de citoyens » dans cette vaste opération de sensibilisation au respect de l’environnement. L’an dernier, 200.000 personnes s’étaient mobilisées à l’échelle nationale, dont 25.800 dans les Hauts-de-France, l’une des régions les plus actives. Un total de 660 tonnes de détritus avait alors pu être ramassé, soit « un volume équivalent à 1000 camions-poubelle ou 5 piscines olympiques », précisent les organisateurs.
Ramasser, sensibiliser
Si la journée officielle se déroule ce samedi, des opérations ont déjà débuté dans la région cette semaine, notamment auprès des enfants. Deux membres du gouvernement, Jean-Michel Blanquer et Brune Poirson, ont ainsi participé ce jeudi à une journée de ramassage avec des élèves de sixième du collège Paul Langevin d’Avesnes-les-Aubert, dans le Nord.
« Notre objectif c’est de mettre en mouvement les 12 millions d’élèves que compte la France sur le sujet de l’environnement, déclarait alors le ministre de l’Education nationale. Non seulement en leur faisant étudier les sujets environnementaux, à travers les sciences et toutes les autres disciplines, mais aussi en les engageants dans ces enjeux-là. »
Car au-delà d’un grand nettoyage, c’est bien un véritable changement de comportement que les organisateurs espèrent initier. « Le sujet ce n’est pas que de ne pas jeter : c’est changer les modes de production, les modes de consommation, le civisme bien sûr, l’éduction », insiste Julien Pilette, qui ajoute : « C’est l’objet de cette journée, de sensibiliser toute la chaîne qui conduit à ce déchet qui se retrouve dans la nature, pour qu’on n’en arrive plus là demain, couper le robinet à la source. »
► L’ensemble des collectes du World CleanUp Day et les coordonnées de leurs organisateurs sont à retrouver sur le site de l’association.