Le Musée d'Art Contemporain de Lyon accueille jusqu'au 7 juillet 2019, la création d'un des artistes montants de la scène artistique brésilienne, Maxwell Alexandre. Par le prisme de l'exposition "Pardo é Papel", le jeune artiste revendique son identité noire et sa culture afro-brésilienne.
Maxwell Alexandre s'est vu proposer une résidence d'artiste d'un mois, pour créer puis exposer des oeuvres uniques au MAC de Lyon. Une première pour cet artiste qui vit et travaille à Rocinha, la plus grande favela de Rio.
Une création nourrie de son quotidien
L'oeuvre de Maxwell Alexandre est profondément nourrie de cultures urbaines et d'expériences quotidiennes. Lui qui soulève les problématiques culturelles, sociales et politiques, questionne la place des minorités dans la société. Une thématique que l'on retrouve dans son travail créé in situ lors de cette résidence d'artiste.Sur différents supports - papier brun, portes, cadres ou fenêtres en fer, apparaissent des scènes de vie quotidienne, des visages d'anonymes (sans yeux, sans bouche) ou ceux, plus célèbres de Beyoncé avec Jay-Z au musée du Louvre. Le couple star y avait tourné son clip Apeshit.
Des oeuvres qui célèbrent l'identité afro-brésilienne
Maxwell Alexandre prend le parti de réaliser des peintures monumentales et populaires pour mieux célébrer le corps afro-brésilien, dans une position de pouvoir. Un choix engagé et assumé que l'artiste revendique avec fierté.
Avant nous avions honte d'être noirs et maintenant nous sommes fiers, Je ne suis ni marron ni métis, je suis noir"
Maxwell Alexandre
L'exposition "Pardo é Papel" est à découvrir au Musée d'Art Contemporain de Lyon jusqu'au 7 juillet 2019.
