Après les attentats de ce vendredi 13 novembre à Paris, Philippe Nauche, vice-président de la Commission de Défense Nationale et des forces armées à l'Assemblée répond à nos questions. Il devrait être notre invité dans notre journal de 19h00 ce samedi 14 novembre.
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"Depuis des mois, les services de renseignement étaient persuadés que cela pouvait arriver malgré les efforts du gouvernement et la mise en place de l'opération Sentinelle. La probabilité que des gens passent au travers des mailles du filet était forte", nous déclarait ce matin le député PS Philippe Nauche. Au moins 128 personnes ont été tuées, outre les 8 assaillants, dans les attentats qui ont secoué la capitale hier soir. Des attaques terroristes qui ont fait également plus de 200 blessés.
"Impossible de mettre un dispositif devant chaque maison"
"Au niveau international, il faudra un
niveau de coopération supérieur entre les pays engagés dans la lutte contre Daech en Syrie et en Irak. Sur le plan intérieur se pose la question des moyens mis en place déjà très importants.
C'est sur la prévention de tels événements qu'il faut agir mais il est impossible de mettre un dispositif devant chaque maison de chaque citoyen".
"Un renforcement des contrôles aux frontières nécessaire"
Le vice-président de la Commission de Défense Nationale et des forces armées explique également que "
la loi sur le renseignement n'est pas totalement opérationnelle. Les gens recrutés dans les services sont en cours de formation. Un renforcement des contrôles au frontières est nécessaire". François Hollande a annoncé l’instauration de l’état d’urgence et le
rétablissement immédiat des contrôles aux frontières comme le prévoient les accords de Schengen lors de circonstances exceptionnelles.