L'enquête de gendarmerie est en cours après cet accident survenu lundi 25 avril. Mais l'organisation semble hors de cause, car toutes les règles de sécurité auraient été respectées, et validées par la préfecture
La Boussaquine est une institution de 83 ans, où se sont illustrées des pointures (comme Louison Bobet autrefois ou David Menut plus récemment).Pour cette course de haut niveau, comme il se doit, la sécurité est renforcée. Jusqu'à présent, jamais cette course n'avait enregistré un accident grave comme celui survenu lundi 25 avril ; un coureur participant à la 83e édition de ce circuit Boussaquin, a en effet a été victime d'une violente chute. Gravement blessé, il a été transféré au CHU de Limoges. La présidente de la manifestation ne comprend toujours pas ce qui s'est passé.
Conformément aux règles de sécurité en vigueur, soixante-dix bénévoles signaleurs étaient présents. Il y avait également l'équipe d'urgence, les sapeurs-pompiers, deux ambulances, quatre secouristes et un médecin. Des mesures de sécurité qui ont certainement évité le pire pour ce cycliste de 39 ans.
Mais cet incident met en lumière les difficultés rencontrées aujourd'hui par les organisateurs de telles manifestations sportives : la sécurité est, en effet, un dossier de plus en plus lourd à gérer.
Une réalité qui n'est pas sans conséquences. En Creuse, terre cycliste s'il en est, une dizaine d'évènements cyclistes de première catégorie a disparu ces dernières années. Autre conséquence, le tour de la Creuse ne dure plus qu'une seule journée désormais.
Depuis plusieurs mois, la fédération cycliste creusoise travaille avec la préfecture pour simplifier les dossiers. Reste que plusieurs courses sont aujourd'hui en danger, et notamment la Boussaquine.
Plus d'explications dans ce reportage avec l'intervention de Christine Rouyat, présidente de l'union cycliste boussaquine et Laurent Dolny, maire de Dun-le-Palestel (23).
un accident grave s'est produit sur la Boussaquine, lundi 25 avril 2016 : la chute d'un cycliste (d'un club charentais) dans une descente à près de 60 Kms/h. L'enquête de gendarmerie est en cours, toutefois l'organisation semble hors de cause. Toutes les règles de sécurité auraient été respectées, et validées par la préfecture de la Creuse. Mais cet accident remet en lumière les difficultés croissantes pour les organisateurs d'évènements sportifs.
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©France 3 Limousin et INA