Ils étaient au Stade France le 13 novembre 2015 pour assister au match France-Allemagne. Deux habitants de Limoges nous livrent leur témoignage sur les attaques terroristes qui ont frappé la capitale.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Ils étaient avec 3 amis au stade de France pour assister au match France / Allemagne. Placés dans une travée haute, à la porte J, Mounir Sissaoui et Kader Dekkiche ont entendu les 3 détonations qui ont secoué les abords de l'enceinte sportive. La 3e a été la plus forte.

Ils étaient avec 3 amis au stade de France pour assister au match France / Allemagne. Mounir Sissaoui et Kader Dekkiche ont entendu les détonations.

A la première détonation, on a cru à un pétard, à la deuxième des gens ont commencé à bouger."

"On était environ à 100 mètres"  

Lorsque la troisième explosion s'est produite, de l'autres côté de l'enceinte du stade, sur le parvis, Mounir et Kader parviennent à regarder par les grilles : un enfant était à terre ainsi qu'un homme portant un gilet jaune.

On a appris ce matin qu'en fait, le kamikaze voulait entrer dans le stade (…), à 1/4h près, on le croisait."

A la mi-temps, plus personne ne regardait le match

"C'est vrai qu'on a vu partir François Hollande, et puis les gens ont commencé à regarder leur smartphone, l'information commençait à circuler dans le stade. On ne savait pas vraiment ce qui se passait, mais on sentait que c'était grave."
Mounir Sissaoui et Kader Dekkiche, 2 habitants de Limoges étaient au stade de france lors des attaques du 14 novembre 2015 à Paris

Une ville en guerre

Des enfants pleuraient, des adultes courraient. Si il n'y pas eu vraiment de mouvement de panique, il y a eu quelques mouvement de foule. Les stadiers ont laissé sortir les 5 amis par la seule porte ouverte, comme tous les autres spectateurs. "C'était le chaos" raconte Mounir. "Hier soir j'étais choqué, sur le trajet du retour vers Limoges, j'étais pas bien" nous confie Kader, "ce matin on réalise."

VIDÉO

Le témoignage de Mounir Sissaoui et Kader Dekkiche en intégralité
Le témoignage de Mounir Sissaoui et Kader Dekkiche, deux habitants de Limoges présents au stade de France le soir des attentats parisiens le 13.11.2015 (version intégrale)

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information