Les défenseurs du projet de la Ligne à Grande Vitesse entre Limoges et Poitiers avaient rendez-vous ce 3 mai 2016 avec Alain Vidalies, secrétaire d'Etat aux transports à Paris. Des élus, notamment de la Haute-Vienne, sont venus défendre la LGV. Le ministère prend acte.
Rien ou pas grand-chose n'est sorti de l'entrevue entre les défenseurs de la LGV Limoges Poitiers et Alain Vidalies ce mardi 3 mai 2016 à 18h00 à Paris.
Le secrétaire d'État chargé des transports s'est bien gardé de se prononcer ou de donner un avis tranché sur l'annulation de la DUP prononcée le 15 avril 2016 par le Conseil d'État.
Maire de Limoges, élus de la Haute-Vienne, représentants de l'ancienne région Limousin... Alain Vidalies a écouté les pro-LGV qui continuent de défendre le projet malgré les embûches. Tous restent sur leurs positions, convaincus du bien-fondé de la Ligne à Grande Vitesse entre Limoges et Potiers.
[#Communiqué] Réunion avec des élus au sujet de la LGV Poitiers - Limoges pic.twitter.com/jT8JSGhhYf
— Alain Vidalies (@AVidalies) 3 mai 2016
Les pour, puis les contre
Les anti-LGV, ceux-là mêmes qui ont porté la demande d'annulation de la déclaration d'utilité publique, seront reçus le 2 juin à 11h par des conseillers du ministre. Si le débat reste apparemment ouvert, le projet ne semble toujours pas sur la bonne voie si ce n'est sur celle de la patience.Les réactions de :
- Emile-Roger Lombertie, maire (Les Républicains) de Limoges
- Gérard Vandenbroucke, premier vice-président (PS) du Conseil Régional ALPC
- Marie-Françoise Pérol-Dumont, sénatrice (PS) Haute-Vienne
- Jean Gabouty, sénateur (UDI) Haute-Vienne
- Frédéric Soulier, maire (Les Républicains) de Brive