Gervais Martel, président du RC Lens, est rentré de Bakou (Azerbaïdjan). Il assure qu'il revient avec de bonnes nouvelles.
Sur le site officiel du RC Lens, un communiqué confirme l'information. Le voyage express de 48 heures de Gervais Martel à Bakou a été fructueux : "Je me suis rendu à Bakou ces dernières quarante-huit heures car, le versement de quatre millions d'euros prévu par notre actionnaire pour octobre n'ayant pas été honoré en intégralité (1,5 millions ont été versés sur les 4 millions prévus), il me fallait avoir confirmation que la garantie à première demande consentie par la Banque d'Azerbaïdjan puisse être exercée et honorée.J'ai reçu toutes les confirmations par la Banque sur le fait qu'elle avait pleinement conscience de ses obligations, et que le paiement allait intervenir dans les quinze jours à venir, ainsi que le prévoit le texte de cette garantie."
La garantie à la première demande est une façon de pallier un défaut de paiement d'un créancier. En l'occurence, Hafiz Mammadov, propriétaire du club en difficulté financière va être suppléé par la Bank of Azerbaïdjan (qui lui appartient aussi). Elle devrait verser les 2,5 millions d'euros attendus depuis longtemps et qui devraient permettre, ajoutées aux 1,5 millions d'euros déjà versées, de recruter. La Ligue attend en effet ces 4 millions d'euros pour autoriser le recrutement.
Et les 14 millions ?
Selon l'Equipe, "si les faits relatés se confirment, l’entraîneur Antoine Kombouaré pourrait enregistrer au sein de son effectif trois recrues qui s’entraînent depuis des semaines avec son groupe actuel et qui sont toujours sans contrat." Gervais Martel indique lui dans le communiqué que La trêve internationale qui interviendra après le match contre Bordeaux, nous permettra d'homologuer, dans un premier temps, les contrats de Samuel Atrous, Benjamin Boulenger et Landry N'Guemo.Par ailleurs, Gervais Martel évoque également la prochaine échéance. Le club attend d'ici janvier 14 millions d'euros pour pour pouvoir honorer le budget tel qu'il a été présenté à la DNCG. L'optimisme est là aussi de rigueur : "J'ai également évoqué la garantie des quatorze millions d’euros du mois de janvier au sujet de laquelle il m'a également été donné des assurances."