Du fait cette manipulation, la préfecture de Haute-Normandie met en place de manière préventive un plan particulier d'intervention(PPI). Il s'agit d'un dispositif pour protéger les populations et l'environnement face à un risque industrielle.
Une troisième phase de neutralisation
La dernière phase de neutralisation des émanations de mercaptan devrait être mise en oeuvre ce mardi 22 janvier dans l'après-midi. Il s'agit de diluer le dithiophosphate de zinc, responsable des émanations de mercaptan, dans de l'eau contenant de la soude. Cette opération est inhabituelle. Elle a déjà été réalisée aux Etats-Unis mais jamais en France. C'est pourquoi la préfecture de Seine-Maritime met en oeuvre son plan particulier d'intervention de manière préventive afin d'évaluer tous les risques avant de se lancer dans cette opération. Pierre-Edouard Gille Chef du service risques à la DREAL précise également que la température de la cuve a été redescendue de 95 degrés à 30 degrés.
Le point avec la préfecture et la DREAL
Florence Gouache, Directrice de cabinet du préfet de Seine-Maritime et Pierre-Edouard Gille Chef du service risques à la DREAL (direction régionale à l'environnement, l'aménagement et le logement) étaient les invités de notre journal de midi. Ils ont fait le point sur les émanations à l'usine Lubrizol depuis lundi 21 janvier. Ce mardi 22 janvier, le PPI a été enclenché, ce qui permet la gestion l'organisation de la crise, tant au niveau de l'alerte, de la remontée d'information...