Ce mardi 21 mai s'est ouvert devant la cour d'assises de mineurs de Seine-Maritime le procès de deux jeunes accusés d'avoir froidement exécuté leur camarade alors âgé de 17 ans.
Huis-clos
"Il ne faut pas s'attendre à de grandes découvertes, c'est l'effet de groupe", affirme maître Anne Lavanant-Lemiegre avocate de la défense. C'est un groupe de quatre jeunes gens qui sont en effet accusés d'avoir tué de deux balles dans la nuque en mars 2012 leur camarade Alexandre et d'avoir ensuite brûlé le corps en forêt de Beauvoir-en-Lyons. Ce mardi 21 mai, la première journée de ce procès a débuté dans une ambiance très tendue...VIDEO : le reportage France 3 Haute-Normandie de Pierre-Guillaume Creignou et Olivier Flavien avec les interviews de :
- Anna Castaldo, mère d'Alexandre
- Emmanuelle Marchand, avocate de la Partie civile
- François Garraud, avocat d’un des accusés
- Etienne Noël, avocat d’un des accusés
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Deux d'entre eux âgés de 17 ans au moment des faits sont jugés à partir de ce mardi 21 mai devant la cour d'assises des mineurs de Seine-Maritime à huis-clos. Les deux autres âgés de 15 ans en 2012 sont jugés simultanément devant le tribunal pour enfants de Dieppe.
Pour Maître Etienne Noël,également avocat de la défense, son client a pris conscience de "l'horreur de leur geste". Comme maître Anne Lavanat-Lemiegre que l'on écoute ci-dessous, maître Noël met en avant le phénomène de groupe.
Ce crime aurait été motivé par la peur qu'Alexandre ne dénonce les quatre jeunes gens pour des cambriolages commis. C'est qu'en tout cas ce que les accusés ont déclaré lors des auditions. Pour maître Emmanuelle Marchand avocate des parties civiles, ce mobile parait bien futile et peut-être le procès va révéler de nouveaux éléments.