En plein débat public autour du projet de parc éolien maritime au large de Courseulles-sur-Mer, l'Epaw, European platform against windfarms, mène une vaste campagne contre ce projet.
Non contente d'être absolument contre les plateformes éoliennes en Europe, l'association qui regroupe 603 organisations de 24 pays européens, plaide aussi pour la préservation d'un site historique et demande en urgence à l'Unesco de classer les plages du débarquement au patrimoine mondial de l'humanité. Classement qui serait seul capable de stopper définitivement le projet et de protéger ainsi les plages du Débarquement (Sword, Juno, Gold, Omaha et Utah) de "l'industrialisation".
"Ce projet est considéré comme un sacrilège par les familles des 10.000 soldats venus du monde entier et qui ont sacrifié leur vie à cet endroit pour sauver la France de la tyrannie", souligne Jean-Louis Butré, le président de l'EPAW, qui souligne également l'incohérence de ces plateformes éoliennes, rapportées à leur nombre de Kw/h.
Des courriers ont été envoyés à plusieurs chefs d'états pour qu'ils fassent pression sur l'Unesco et une pétition est en ligne.
Un soutien au classement des plages du Débarquement qui ne sera peut-être pas du goût du président de Région, Laurent Beauvais, à la fois pour l'éolien maritime et pour le classement des plages...
Reportage, Emilie Flahaut :