SNCF : le trafic revient à la normale entre Paris et Caen

Le trafic ferroviaire entre Paris et Caen revient progressivement à la normale, après l'agression d'un contrôleur hier après-midi et la suspension du trafic entre Paris et Caen dans la foulée.

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Mise à jour du 5 juin à 10h27 : le train Cherbourg - Paris de 16h49 est supprimé pour des problèmes de rotation de matériel causés par les perturbations d'hier, mardi 4 juin.

La circulation des trains s'améliorait mercredi matin à la gare Paris Saint-Lazare, où 80% des Transiliens et 95% des Intercités roulaient à 8h00, après un trafic perturbé la veille après l'agression d'un contrôleur, a annoncé la SNCF.

Le retour du trafic à la normale devrait intervenir ce mercredi 5 juin à la mi-journée.

Mardi en fin d'après-midi, les conducteurs et contrôleurs avaient exercé subitement leur droit de retrait pour dénoncer l'agression d'un contrôleur la veille à Mantes-la-Jolie par un voyageur dépourvu de billet dans un train entre Paris et Caen. Le contrôleur en question a le nez fracturé et plusieurs hématomes.

Ils avaient finalement repris le travail dans la soirée après que la direction a accepté le déploiement de personnel supplémentaire dans des trains jugés "sensibles" en matière de sécurité, selon la SNCF et une source syndicale. Selon ce porte-parole, l'accord conclu entre la direction et les organisations syndicales prévoit la présence de contrôleurs supplémentaires "dans les trains où les incivilités sont plus nombreuses, notamment les rames circulant le soir".

L'association des voyageurs usagers des chemins de fer (AVUC) dit "comprendre" le mouvement des cheminots, mais proteste "contre cette nouvelle forme d'action,
ces droits de retrait, qui se multiplient depuis quelques mois". "Ils sont parvenus à contourner la loi sur le service minimum", en mettant en place "un droit de retrait permanent", dénonce Willy Colin, porte-parole de l'Avuc.

Reportage ce mercredi matin en gare de Caen de Pauline Latrouitte et Jean-Michel Guillaud

Mardi 4 juin, la confusion régnait suite à la suspension du trafic entre Paris et Caen.

 

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