Venu lancer la campagne des municipales, le président de l'UMP a déclaré que cette réforme était "emblématique de l'absence de professionnalisme et de rigueur" du gouvernement,
Devant environ 600 personnes, M. Copé a affirmé que Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, est incapable de répondre à la question fondamentale de savoir s'il pouvait garantir financièrement sa réforme.
Invité du 19/20 bas-normand peu avant, le président de l'UMP a demandé la suspension de cette réforme et dénoncé la "taxe Peillon" que les collectivités locales selon lui allaient devoir mettre en place pour la financer.
Cette réforme décidée à Paris vient taxer les collectivités locales qui n'ont pas les moyens de la financer, vient désorganiser la communauté éducative, épuise les enfants, inquiète les parents, humilie les enseignants
Jean-François Copé dans le 19/20, présenté par Emilie Flahaut
Plus tard, dans la réunion publique, il a également estimé que cette réforme était "emblématique de l'absence de professionnalisme et de rigueur du gouvernement", qui fait "deux à trois couacs par semaine" et est "incapable de porter la moindre réforme courageuse".
Outre le président Hollande et son ministre de l'Education nationale, le président du principal parti de l'opposition a également taclé la ministre de la Justice Christiane Taubira dont la réforme pénale "est une insulte à toutes les victimes de la délinquance", et le ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
"M. Valls est "à 195% de popularité", a-t-il ironisé et donc "se moque totalement du gouvernement et probablement même de la sécurité des Français", a-t-il dit.